Nous avons appris avec regret l’inculpation de notre confrère, Tiégoum Maiga, le jeudi dernier.
Un tweet regrettable est à l’origine de cet emprisonnement, suite à une plainte de la présidence de la république. Regrettable, d’autant plus que l’intéressé, lui-même, Tiégoum Boubèye Maiga a reconnu son erreur et a présenté ses excuses.
En cette circonstance difficile pour lui et ses proches, nous sollicitons auprès des plus hautes autorités du pays la clémence. Celle-ci est aussi demandée auprès de la justice, qui doit croire en la bonne foi de notre confrère, lequel a reconnu l’erreur.
Vivement une clémence en faveur de Tiégoum Boubèye Maiga dont le procès est annoncé pour le 4 février prochain.
Ont signé
1 Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la presse
2 ChahanaTakiou, président du Groupe patronal de la presse écrite
3 Bassidiki Touré, président de l’Assep
4 Bandiougou Danté, président de l’URTL
5 Modibo Fofana, président APPEL- Mali
L’UNAJOM sollicite l’indulgence des plus hautes autorités
L’Union Nationale des Journalistes du Mali (UNAJOM), a appris l’inculpation, jeudi 9 janvier 2020, de notre confrère, Tiégoum Boubèye Maïga suite à une plainte de la Présidence de la République.
La raison de son inculpation est un tweet regrettable sur le compte twitter de la Président de la République.
Face à la situation, l’UNAJOM sollicite l’indulgence des plus hautes autorités et la clémence de la Justice en faveur de notre confrère Tiégoum Boubèye Maïga qui a reconnu son erreur.
Enfin, l’UNAJOM appelle les hommes de media à plus de retenue et rappelle que les journalistes qui s’expriment sur les réseaux sociaux sont tenus au respect des règles déontologiques de la profession.
Bamako, le 11 Janvier 2020
Le Président, Fakara Faïnké