Considérée comme l’instance suprême de régulation des activités de presse, l’objectif de cette journée d’échanges était d’éclairer les hommes de médias sur l’espoir que suscite ce texte dans un futur immédiat pour l’exercice de la profession de journaliste.
Par ailleurs, il s’agira d’anticiper si possible son entrée en vigueur, en ce qu’il apportera des changements profonds dans l’activité de régulation des médias du Mali. Une occasion, pour le président de l’ASSEP, M. Birama Fall, d’expliquer à ses militants, la mission assignée à la HAC, à savoir la régularisation du secteur dans les domaines de la communication audiovisuelle, de la presse écrite, de la publicité par voie de presse audiovisuelle, écrite et de la presse parlée.
A ses dires, la haute Autorité de la communication a également pour mission de veille et d’alerte, de consultation, de recherche, de contrôle et de sanction.
En ce qui concerne sa composition, il ajoutera que selon l’article 26 de l’ordonnance portant création de la HAC, la nouvelle instance de régularisation sera composée de neuf membres nommés par décret du président de la république sur base de compétences techniques, juridiques et économiques dans le domaine de la communication, dont 3 par le président de la république, 3 par l’assemblée nationale et 3 par les organisations professionnelles des médias.
Le mandat de ses membres est respectivement de cinq ans pour les uns et 7ans pour les autres. Ces qui auront un mandat de cinq ans seront au nombre de trois. Il importe de souligner que trois des membres sont désignés par les plus hautes autorités de la république et les organisations professionnelles des médias elles-mêmes.
A ces précisions du président de l’ASSEP, tout au long de la journée, les participants ont eu droit à des explications sur les points d’ombre, à travers des questions réponses dont M. Assana Diawara s’est chargé personnellement de répondre.
Alimatou Djénépo