Le président du syndicat des Reporters, Baye Coulibaly a indiqué que depuis l’élaboration de la Convention Collective en 2009, elle n’a jamais été mise en application. Aussi, a-t-il rappelé que les problèmes auxquels les journalistes maliens sont confrontés restent de soigner leur image qui a pris un sérieux coup actuellement. Le président de l’UNAJOM Ibrahim Famakan Coulibaly a quant à lui rappelé le travail qui a été mené depuis 2002 pour assoir une Convention Collective pour la presse Malienne. Il a rappelé les différentes rencontres qui ont eu lieu à ce sujet. Il s’agit de la rencontre de Cotonou au Benin où les bases ont été jetées. Le président de l’UNAJOM dira que la Convention Collective s’applique à des niveaux différents et reste un combat de longue haleine. Le conférencier du jour, Ousmane Bamba, juriste de formation a expliqué la législation de la presse au Mali, la loi sur la presse, la loi portant régime de presse et délit de presse et les autres structures des médias comme l’Egal accès au Médias, le Conseil Supérieur de la Communication aujourd’hui devenu HAC (haute Autorité de la Communication). Il a invité les journalistes à s’approprier de ces différentes lois de la profession pour se mettre à l’abri. Par ailleurs, il a fait savoir aux journalistes que la presse n’est encore dépénalisée au Mali et a regretté l’absence de bibliothèque dans les rédactions pour que les journalistes s’approprient de la législation sur leur profession. Le représentant du ministre, Alassane Souleymane pour sa part dira que cette Convention mérite d’exister, d’être écrite et d’être mise dans un document.
Faïnké Fakara.