Concours de meilleurs reportages sur la paix et la non-violence : Siaka Z. Traoré et Kany Kéïta enlèvent les prix

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C’est le travail qui donne à toute chose sa valeur disait John Locke philosophe anglais et c’est dans cet esprit qu’a eu lieu la Cérémonie de remise des prix du concours des meilleurs articles de presse écrite et radiophonique sur la paix et la non violence, vendredi dernier à la maison de la presse. On notait la présence du représentant de l’Unesco, Ali Daou, représentant du ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, Alassane Souleymane ou encore du président de l’AJPV, Alhassane H. Maïga, les membres du jury et plusieurs autres invités.

 

Selon le président de l’Ajpv, Alhassane H. Maïga, avant ce concours, son association avait organisé un atelier résidentiel à Ségou, qui a réuni une trentaine de journalistes de l’intérieur du Mali et de Bamako et l’objectif de cet atelier était de former des journalistes professionnels sensibles aux conflits. Et ce concours de meilleurs reportages sur la paix et la non violence n’est que la suite logique de cette formation à l’endroit des journalistes.

 

Prenant la parole, le représentant de l’Unesco, Ali Daou, a tout d’abord remercié l’Ajpv, pour la bonne collaboration avec l’Unesco. « Comme le stipule l’acte constitutif de l’Unesco : ‘’les guerres prennent naissance dans les esprits des hommes et c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut élever les défenses de la paix’’ », a indiqué Ali Daou avant de demander aux jeunes journalistes d’être les promoteurs de la paix, surtout en temps de guerre. Le journaliste, selon lui, doit éviter la transformation ou la désinformation.

 

Le porte-parole du ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, Alassane Souleymane, tout en remerciant le représentant de l’Unesco, a félicité l’Ajpv pour cette initiative, et les encourage à poursuivre et multiplier les formations pour que les journalistes puissent être des vecteurs de paix.

 

Plusieurs candidats ont postulé à ce concours, mais quatre candidatures ont été validées selon des critères dégagés par les membres du jury. Trois candidatures pour la radio et un seul pour la presse écrite. Le premier prix radio est revenu à Siaka Z. Traoré de la radio Kayira qui a fait un reportage sur le rôle de la radio Tamani dans la réconciliation nationale et le second prix à Kani Kéita de la radio Klédu, dont son thème s’intitule : « la participation des femmes dans le processus de paix ».

 

Les œuvres de la presse écrites n’ont pas répondu aux attentes du jury. Elles ont été par conséquent recalées.

M.M.

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