Les faîtières de la presse du Mali s’inquiètent de la détérioration de la liberté d’expression et la liberté de la presse au Mali avec l’enlèvement du chroniqueur Ras Bath à son domicile. Etant donné que la justice n’est pas saisie de ce dossier.
Après avoir organisé une conférence de presse pour dénoncer ce rapt qui ne dit pas son nom et ses auteurs présumés, les faîtières de la presse entendent mener des actions communes pour exprimer leur colère contre le rétrécissement de la liberté d’expression et de presse.
Il s’agira dans un premier temps du boycott de la couverture de toutes les activités institutionnelles, puis d’une journée sans presse. D’autres actions d’envergure suivront si la situation perdure.
Les faîtières de la presse malienne alerteront également les organisations internationales de défense des droits de l’Homme et de la presse et saisiront toutes les Ambassades et les Chancelleries des dangers qui guettent la liberté d’expression et de presse au Mali.
Une fois de plus, les faîtières de la presse exigent que l’affaire soit transmise à la justice ou la relaxe pure et simple de Ras Bath. Les journalistes maliens resteront mobilisés pour que le Mali reste un État de droit.
Ont signé
Pour la Maison de la Presse : Dramane Aliou Koné
Pour l’Urtel : Bandiougou Danté
Pour l’Assep : Bassidiki Touré
Pour l’Appel-Mali : Modibo Fofana
Pour l’Unajom : Fakara Faîke