Mémorandum du COPROMEVIC
Conciliant la dignité et un besoin de crier à l’aide, face à la crise multidimensionnelle qui frappe de plein fouet la République centrafricaine, nos confrères regroupés au sein du « Collectif des professionnels des medias victimes des crises centrafricaines (COPROMEVIC) », ont rédigé un Mémorandum que nous publions ici intégralement. Qui ne doit laisser personne indifférent.
Le 24 mars 2013, la coalition rebelle Séléka a renversé le régime du président François Bozizé après avoir conquis les 16 préfectures que compte la République Centrafricaine.
Le bilan de la situation humanitaire présentée par le 1er Ministre Me Nicolas Tiangaye au cours d’une conférence de presse animée le 7 octobre 2013 se présente de la manière suivante : 4,6 millions de la population sont touchées par la crise sont la totalité du pays ; 1,6 millions de déplacés internes ayant besoin d’aide, 60.000 enfants risquent de mourir de malnutrition ; 62.714 personnes ont cherché refuge dans les pays voisins. 650.000 enfants ne peuvent pas se rendre à l’école ; 484.000 habitants sont en situation d’insécurité alimentaire sévère ; 3.500 enfants ont été enrôlés par les groupes armés ; 13.703 malades de SIDA connaissent la rupture d’approvisionnement des antirétroviraux et moins de 20 % des structures médicales du pays sont opérationnelles.
En dépit du rôle positif joué par les professionnels des médias dans la restructuration et la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, ceux-ci ont aussi été les victimes des rebelles par :
– La destruction et le pillage systématique des radios communautaires, les radios et rédactions de la presse privée et indépendantes de Centrafrique ;
– La destruction des biens meubles et immeubles de la Coordination de l’Institut Panos Europe ;
– La chasse à l’homme et les menaces exercés sur certains journalistes et professionnels des médias qui se voient obligés de vivre dans la clandestinité ;
– L’installation d’un climat de terreur, de peur, de méfiance et de vengeance aveugle exercée par les rebelles sur les professionnels des médias.
C’est ainsi que le siège du Quotidien LE CONFIDENT situé à Bangui derrière le Building Administratif a été saccagé et pillé par les rebelles de la Coalition Séléka. Son Directeur de Publication Mathurin Constant Nestor MOMET a repris timidement les activités avec des moyens de bord.
Certains confrères qui se consacrent qu’à leurs activités professionnelles ont été braqués, bastonnés, torturés par ces forces non conventionnelles qui tiennent enterrer la vérité au sujet des tueries et violations des droits de l’homme.
Il s’agit de : Elisabeth Blanche OLOFIO (Radio BEOKO de Bambari).
Félicité Virginie GAKARA (Télévision Centrafricaine).
Colette MAKANDO-MBOMBO (Radio Rurale).
Julie EWANGO (Radio Centrafrique).
Fidèle NGOMBOU (Radio ICDI Boali).
Par ce mémorandum, les initiateurs du Collectif des Professionnels des Médias Victimes des Crises Centrafricaines (COPROMEVIC) sollicitent des acteurs régionaux et internationaux intervenant dans le secteur des médias des appuis nécessaires à la poursuite de leur noble et excellente mission d’informer et d’éduquer.
Fait à Bangui, le 13 Février 2014
La Présidente
Colette MAKANDO-MBOMBO
Je ne suis pas daccord avec la tuérie des habitants innocents centrafricains.
Mais RÉELLEMENT, JE SUIS TRÈS CONTENT DU SYSTÈME BARBARE QU´EMPLOIE LES RÉBELS SUR CES JOURNALISTES VRAIS ÉNNÉMIS DE LEUR PROPRE NATION.
Le cas de la SYRIE doit donner l´EXEMPLE principalement aux SANGUINAIRES JOURNALISTES MALIENS,qui ne cherchent qu´á voir le Mali dans la Honte et dans le Sang,ILS SONT CONTRE AMADOU HAYA SANOGO, MAIS ILS SE FONT OUBLIER LES RESPONSABLES DE CETTE TUÉRIE INNÉDITE DES SOLDATS MALIENS Á AGUALHOC.
La Syrie serra bientot CALME parceque les SYRIENS ont tué et chassé les soit disants journalistes,des SATANS Á LA SOLDE DE L´ÉTRANGER.
IL FAUT QUE LE MALI AUSSI CHASSENT VIOLEMMENT CES JOURNALISTES POUR RÉTROUVER SA STABILITÉ.
NE SOYEZ PAS DES CONS,CHASSEZ OU TUEZ CES SATANS JOURNALISTES.
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