« Tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession », c’est en ces termes que le parrain, Hamèye a commencé ses mots de bienvenu. Avant de signaler qu’en 2015, le tableau est toujours sombre : 24 journalistes tués, 158 journalistes emprisonnés… selon le baromètre de la liberté de la presse de Reporter Sans Frontière. Selon l’édition 2015 du classement mondial de la liberté de la presse, le Mali a légèrement progressé par rapport à l’année précédente. De la 122è place, le Mali occupe aujourd’hui le 118è rang. Longtemps présenté comme un bon élève sur le continent en matière de démocratie et de liberté de la presse, le Mali a fortement régressé depuis 2012 à cause de la situation dans laquelle le pays a sombré. En 2013, le Mali a perdu 74 places. Il est passé du 25e au 99e rang. En 2014, il perd 23 places, a déploré le doyen Cissé. De son avis, il faut que le journalisme puisse prospérer dans un environnement favorable pour que ces ses acteurs puissent travailler de façon indépendante, sans ingérence indue et en toute sécurité. Il a cité quelques tares qui minent le monde des medias à savoir l’aide insignifiante à la presse, la non subvention de la maison de la presse et la non mise en place de la HAC (Haute autorité de la communication). Pour sa part, le ministre Choguel a savoir que la presse est de tous les combats. En cette journée, dit-il, c’est le lieu de saluer, de magnifier son action et de mesurer sa partition dans le renforcement de la démocratie au Mali. A l’en croire, la Hac sera adopté le 14 mai prochain par l’Assemblée nationale. Lors des débats, l’ancien ministre Mahamadou Camara a fait savoir que la presse deviendrait le 4ème pouvoir au Mali si elle arrive à être réellement un véritable contre pouvoir. Avant de préciser que le numérique peut apporter un rôle indispensable en matière de sécurité. « Les pouvoirs publics ont intérêt à ce qu’il y’ait une presse libre et indépendante », a-t-il conclu. Les anciens ministres, Gaoussou Drabo et Manga Dembélé ont insisté sur le professionnalisme dans le secteur médiatique. « La liberté de la presse est incontournable et est une réalité au Mali, il faudra la préserver », indique Manga Dembélé.
Aguibou Sogodogo
quand on lit les conneries pleines de fautes dans la presse malienne ,il ne faut pas d’étonner
JE SUIS CHARLIE
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