Partie de Bamako, le samedi 30 novembre 2013 à bord du Boeing ET 908 de la compagnie Ethiopian Airlines pour Bali en Indonésie, je suis arrivée à destination après 23 heures de vol avec des transits à Addis Abeba (6h 45 de vol), à Kuala Lumpur en Malaisie via la Thaïlande (12h) avant d’arriver à Bali le lundi à 3h du matin. En marge de la mission d’une semaine, j’ai parcouru Bali afin de mieux connaitre les habitudes de la population indonésienne vivant sous un climat équatorial (chaud et humide).
Le but de ce voyage était de prendre part à Bali aux travaux de la 9e conférence ministérielle de l’organisation mondiale du commerce qui a regroupé les 160 pays membres. Ce voyage en Indonésie intervient après tant d’autres menés à travers les quatre coins du globe. Après avoir, en effet, visité les Etats-Unis à travers le Michigan, l’Ohio, le Connecticut et Philadelphie, la Suisse, la France, l’Afrique du sud, le Kenya, l’Ethiopie, la Tunisie, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana, le Sénégal, le Togo et le Niger. Ce voyage en Indonésie m’a permis de découvrir certaines capitales huppées du continent asiatique comme Kuala Lumpur où l’aéroport est bâti sur une large superficie avec une technologie haut de gamme de dernière génération. C’est sans nul doute l’un des plus beaux aéroports du monde. Dans le complexe aéroportuaire de Kuala Lumpur, les prix des produits crèvent le plafond. Pour preuve dans les boutiques Duty free, les parfums de 100 dollars sont les moins chers. L’aéroport de Bang Kok que j’ai visité à mon retour sans avoir les mêmes attraits que celui de Kuala Lumpur attire toutes les attentions. Ces aéroports du continent asiatique dépassent de loin ceux de l’Afrique. Alors que, la plupart de ces pays avaient le même niveau de développement que les pays africains.
Toutefois avec leur engagement, ces pays ont de loin dépassé ceux de l’Afrique.
L’Indonésie : pays riche par le biais des échanges commerciaux
Avec une superficie de 1.905.000 Km2, l’Indonésie a une population estimée à 247 millions d’habitants parmi lesquels 87,18% de musulmans, 6,96% de protestants, 2,91% de catholiques, 1,69% d’Hindous, 0,72% de bouddhistes et 0,56% pour les autres croyances. Le Bahasa indonesia demeure la langue officielle avec 250 autres langues et dialectes, mais l’anglais est la langue dominante, cela par le fait que le pays est un carrefour en matière d’échanges commerciaux et un lieu de tourisme par abondance. Surtout en cette période marquée par le froid et la neige en Europe, au Canada, en Amérique et en Australie, la ville de Bali est sollicitée par des touristes venus de ces pays. Ils viennent pour profiter de son climat équatorial (chaud et humide). Toute chose qui fait que l’hôtellerie est très développée à Bali. On y compte environ une centaine d’hôtels.
A Bali, j’ai été surtout frappée par l’authenticité de la population, le sens élevé du respect des jeunes et des veilles personnes et l’hospitalité légendaire de la société indonésienne. Malgré la crise mondiale, les Indonésiens se sont accommodés d’un style simple et d’un coût de vie relativement moins cher. C’est un pays assez développé qui contrairement à son standing offre une vie modérée à sa population. Ce qui permet à tout un chacun de vivre modestement sans difficulté. Autres remarques pertinentes, c’est surtout la diversité des salles de massage. Le massage, nous-a-t-on dit, est ancré dans la culture. Tout le monde le fait et il n’ y en a pour tous les prix.
Sur un tout autre plan, tout comme au Mali, l’Indonésie a su vulgariser la politique de la moto communément appelée par les Maliens ” Jakarta “. Sur l’île Balnéaire, la moto est le moyen le plus courant et le plus rapide en matière de transport. Contrairement au Mali où les usagers d’engins à deux roues sont responsables de 60% des accidents de la circulation, les Indonésiens sont prudents.
Fatoumata Mah Thiam KONE