Boukary Daou mis en liberté provisoire : Un Ouf de soulagement pour les hommes de medias

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Notre confrère  Boukary Daou, Directeur de publication du quotidien le Républicain a été remis en liberté provisoire le mardi 1er mars 2012.

Boukary Daou

Interpellé par la Sécurité d’Etat (SE) pour la publication d’une lettre adressée  au Pr Dioncounda Traoré Président de la République par intérim, par des soldats révoltés au front pour des avantages accordés au capitaine putschiste, le Directeur de publication du journal le Républicain a été inculpé pour incitation à la violence et désobéissance à l’Etat d’urgence en vigueur depuis mi-janvier.
Notre confrère Boukary,  après 27  longs jours de détention dans les cellules de la Sécurité d’Etat en passant par la Brigade d’Investigation Judiciaire BIJ a été déféré à la Prison Centrale de Bamako Coura par le procureur comme un vulgaire malfrat. Face à la détermination des journalistes du Mali, épaulé par ceux du monde entier,  Daou a été finalement mis en liberté provisoire en attendant le 16 avril date, prévue pour son jugement. Après l’ultimatum lancé par la France pour libérer le journaliste Daou et les multiples pressions des journalistes maliens appuyés par ceux du monde entier, entre autres les reporters sans frontières, les éditeurs africains de presse, l’Assep, l’OJRM, les autorités ont réagi en le mettant en liberté provisoire.
Les journalistes du Mali par la voix du doyen Hamey Cissé, non moins directeur de publication de l’hebdomadaire satirique le Scorpion et président du comité de crise, remercient toute la presse malienne et singulièrement la presse étrangère pour l’élan de solidarité qu’ils ont fait montre pour la libération sans condition de notre confrère.
En tout état de cause la presse est la sentinelle de la démocratie malienne et la liberté d’expression est l’un des piliers de cette démocratie. Aux détracteurs des journalistes, qu’ils sachent qu’on ne se taira jamais. L’information peut être bonne ou mauvaise, notre devoir est d’informer, informer et encore informer. Nous le ferons au prix de notre vie.

Mah Traoré  

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2 COMMENTAIRES

  1. ………Liberté d’expression oui mais, pas de propos mensongère visant à démoraliser une troupe déjà en mal. Ca t’apprendra. Quourquoi mentir dans une lettre en disant qu’elle provient d’un certain militaire TOURE au front surtout en ces moments critiques pour notre pays? Heureusement qu’on est au MALI sinon dans certains pays,on sait comment ça allait finir ( NORBERE ZONKO AU BURKINA……..)

    • C’est cette liberte d’injurier qui nous a conduit dans la debacle,dans la mesure ou nos journaleux publient des articles pleins de prejudice et imaginaires.La publication de ce journaleux est submercible,la justice a ete clemente,sinon c’est synonyme de 10 avec sursis.Un proverbe en chinois le dit:SHAJI GEI HOUZI KAN(il faut tuer le poulet pour effrayer le singe).

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