Billet de la semaine – Affaires démission juge anti-corruption et Diango Sissoko : Journalisme et responsabilité

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 Journaux

 

La liberté de presse est un droit consacré dans notre pays. Plusieurs dizaines de journaux jonchent les rues de Bamako chaque jour. Des dizaines de radios privées crachotent chaque jour dans les oreilles des auditeurs. Mais attention à la manipulation ! Attention aux manipulations !

 

 

Lorsque à la Une du sérieux « 22 Septembre », on apprend qu’un juge anti-corruption a démissionné, on écarquille les yeux, on ouvre grandement les oreilles pour comprendre. Lorsque le lendemain, dans le même journal, le procureur général intervient pour démentir l’information, on s’interroge de la crédibilité du journal, mais tout de suite, on salue le même journal pour avoir donné la parole à qui de droit. Mais le hic, c’est lorsque le surlendemain, le ministre de la justice, patron du procureur général, et patron du juge démissionnaire intervient dans la presse pour dire qu’effectivement le juge anti-corruption en question a démissionné, il donne raison au journal. Mais pourquoi donc le procureur général a cru bon démentir dans un premier temps l’information ? Tentative de manipulation ? Ou manque d’information ? Dans tous les cas, le journaliste doit prendre ses responsabilités dans ce cas, refuser et dénoncer la manipulation grossière. Dans ce cas, c’est le journaliste qui a raison.

 

Mais dans d’autres cas, le journaliste peut avoir tort. Dernier exemple, un journal de la place a affirmé qu’une perquisition s’est déroulée au domicile de l’ancien Premier ministre malien Diango Sissoko dans le cadre de l’affaire du PMU du Mali. Recoupement fait, Non seulement jamais il n’y a pas eu de perquisition au domicile de l’ancien Premier ministre malien, l’homme sans lequel la transition politique malienne n’aurait pas abouti, mais il n’a jamais été inquiété dans l’enquête sur les malversations au PMU du Mali. Son nom ne figure dans aucune page, même pas sur une ligne du dossier. Là aussi, tentative de manipulation, manipulation tout simplement. Le journaliste doit prendre ses responsabilités.

 

Dans les deux cas, c’est le lecteur qui est trompé, et la démocratie en danger. Journalistes, à vos responsabilités.

 

Une contribution de Mr. Moussa Diarra, Bamako (pour maliweb.net)

10 janvier 2014

 

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10 COMMENTAIRES

  2. bizarre çà qu’on vende des journaux dans un pays n’analphabètes 😉 😉 à moins que les journaux ne servent a s’essuyer les fesses ?? 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Il fut la clé de voute de la sortie de crise. Pas de place aux jugements de valeurs. Mettons en avant la competence technique

  4. Attention à ce que vous écrivez même au nom de la liberté d’expression. En écrivant en parlant de Diango Sissoko “son nom ne figure dans aucune page, même pas sur une ligne du dossier” vous risquez d’être interpellé pour violation du secret de l’instruction. Les conseillers de Sarkozy en savent quelque chose. Ça veut dire que vous avez eu accès au dossier de l’instruction avec la complicité d’un des chargés du dossier.

  5. bsr alors en fin quil porte plainte contre les faux journalistes incomppetant vest pourquoi IBK a dit quil veut bien les aiders ?mais les bons??? il a totalement raison

    • Vous savez les gens ici apres leurs forfaits trouvent toujours des gens pour intervenir. Sinon la plainte etait inevitable. Ils sont sans scrupule ces journaleux . Imaginez un journaliste qui dit qu’il appris et se permet de publier sans preuve. Et c’est pour reconnaitre tout petit son tort avant de presenter des excuses. Mais qu’ils ont eu chaud cette fois ci!!!

  6. “L’homme sans lequel la transition n’aurait pas about”. C’est là aussi un abus de langage. Il y a des cadres beaucoup plus intègres et beaucoup plus compétents que Diango SISSOKO au Mali. Sa gestion passée comparée à celles d’autres cadres montrent la véracité de cette affirmation.

    • Vous pouvez ne pas aimer l’homme,mais force est de reconnaitre si on connait bien lAdministration malienne qu’il est un emerite cadre et l’un des experts de notre Administration. Cherchez a lire son livre intitulé La Redaction Administrative,une reference en la matiere au Mali pour vous faire une idée de la competence
      de l’homme. Outre cela il jouit d’une reputation d’un homme de dossier,intègre,rigoureux,probe et rompu a la tache. Apres 40 annee passées au service exclusif de l’Etat l’homme merite bien notre respect. Il a accepté des années durant des coup bas, des medisances et des mensonges de tout genre a son sujet faisant naturellement partie des servitudes
      de sa fonction de haut cadre ,mais chercher a nuire a sa reputation en inventant des histoires non fondées
      n’est pas du tout tolerable surtout pas apres un travail herculéen abattu pendant la transition. Soyons reconnaissants. Respect au grand commis de l’Etat,profitez bien de votre retrait,car un homme comme vous ne va pas a la retraite. Il se retire un moment.

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