Le Mali à l’instar des autres pays du monde a célébré la Journée mondiale de la liberté de la presse, le dimanche 8 mai à la Maison de la Presse. Pour l’occasion, après la cérémonie d’ouverture, le Groupement Professionnel des Agences de Communication et Régies Publicitaires du Mali (GPAC) en collaboration avec la Maison de la Presse, a organisé une conférence débat sur le thème « l’Etat de la liberté de la presse en cette période de transition au Mali ». C’était sous la présidence du doyen et l’ancien ministre Gaoussou Drabo de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et en présence du Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté .
Cette édition de 2022 se passe à un moment assez particulier de la vie de notre pays. Le pays est confronté a des innombrables défis qui menacent le quotidien de tout un chacun et jouent sur le fonctionnement de l’Etat. Raison pour laquelle, la Journée mondiale de la liberté de la Presse qui est célébrée chaque 3 mai n’a pas respecté tout son agenda au Mali. Ce qui fera dire au Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté que cette année, à cause de la situation sociale et économique précaire du pays, ils ont opté pour un format de célébration simple très significative dans l’honneur et dans la dignité. Surtout que, dira-t-il, cette journée est célébrée dans un contexte marqué par la disparition prolongée du journaliste Birama Touré depuis six ans, l’enlèvement et la détention forcée de Hamadoun Nialibouly de la radio Dandé de Douentza depuis le 27 septembre 2020, de Moussa Bana Dicko de la radio Dandé Hairé de Boni., d’Olivier Dubois, journaliste français vivant au Mali, depuis dix ans avec sa famille, enlevé le 8 avril 2021, il y a un an jour pour jour. « Nous avons maintes fois attiré l’attention des plus hautes autorités de notre pays sur leur situation. L’occasion est bonne de le rappeler », a affirmé M. Danté. Pour lui, cette journée est également célébrée dans un contexte marqué par la précarité sans précédent dans laquelle est plongée la presse malienne. Cette précarité a comme conséquences la parution irrégulière des journaux, la diminution des heures d’émissions des radios , sinon la fermeture pure et simple, l’incertitude sur la vie même des télévisions confrontées aux lourdes charges et à une concurrence déloyale impitoyable et une presse en ligne qui ne demande que l’adoption de ses textes lui permettant de nettoyer son espace.
Pour le Président Danté, le thème choisi en cette 31ème édition de la journée mondiale de la liberté de la presse cadre parfaitement avec la réalité nationale. A l’en croire, le monde actuel connait une évolution rapide dans le domaine des médias. Et cette évolution est rendue possible grâce au développement spectaculaire des nouvelles technologies de l’information, de la communication et le triomphe des médias sociaux. Après voir fait un bref passage sur l’historique et le déroulement des activités de la presse dans notre pays, il a déclaré qu’à partir des années 2014, la Haute Autorité de Communication ( HAC) a vu le jour. Et son premier défi était selon lui, d’assainir le secteur des médias, notamment celui des radios par la régularisation de leur situation administrative, le blocage des créations anarchiques et le suivi des contenus parfois scandaleux. Pour lui, la presse malienne a aujourd’hui besoin d’un accompagnement de tous les partenaires pour la mise en œuvre de ses actions de plaidoyer, de renforcement de capacité des journalistes et de protection des journalistes. A ses dires, au Mali la presse fut parmi les acteurs principaux de la naissance de la démocratie et cette presse malienne plurielle a connu un parcours contrasté. « Aujourd’hui la presse malienne a besoin de l’assistance de tous les défenseurs de la liberté et de la démocratie et des droits de l’homme. Elle a besoin d’une réelle volonté politique historique par l’adoption des nouveaux textes, condition sine qua non, à la refondation nationale », a-t-il indiqué.
Dans son discours d’ouverture, Gaoussou Drabo a déclaré qu’il est important et nécessaire pour les medias de se comporter et se transformer en entreprise de presse. Il a surtout insisté sur le professionnalisme dont les journalistes devront faire preuve afin qu’ils puissent mener leurs activités librement et aider le pays à faire face à certains problèmes notamment sécuritaires qui sont souvent ravivés par les fake-news. Pour lui, la liberté de la presse est l’enfant de la révolution de mars 91 qui a été une lutte difficile et compliquée. Et d’après lui nous dévons faire en sorte que les journalistes continuent encore de bénéficier des avantages de cette lutte. Et d’inviter les acteurs de la presse à la persévérance et au courage face aux réalités du moment.
Adama Tounkara
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