A l’occasion de la 30e édition de la Journée internationale de la presse, Babouya Touré le principal dépositaire de journaux au Mali et revendeur lance un cri de cœur. Dans ses constats, la clientèle n’est plus comme avant. Il invite les journalistes à améliorer le contenu des journaux. Lisez…
Tout d’abord, M. Touré estime que quand on dit presse au Mali, on dit démocratie. La presse, pour lui, est très intrinsèque à la démocratie. Les deux sont venues ensemble au Mali et continuent d’aller ensemble, dit-il.
“Moi j’ai commencé à vendre les journaux en 1989. Au début ça marchait beaucoup. Les journaux étaient vendus. On y gagnait beaucoup. Certes il y avait des difficultés, mais on arrivait à s’en sortir. Mais maintenant, on souffre beaucoup. Les clients ne sont plus nombreux comme au début”, constate M. Touré.
Concernant la journée de la presse libre, il trouve que “cette année, la Journée internationale de la presse se fête avec beaucoup de difficultés. Il y a 30 ans de cela, ce n’était pas comme ça. Les affaires dans le cadre de la presse marchaient très bien. Les gens accouraient pour acheter les journaux, tel n’est plus le cas. Vraiment il y a beaucoup de différence”.
Pour les raisons, il avance que les acheteurs de journaux ne sont plus très satisfaits de la presse. Les gens n’ont plus le même engouement pour acheter les journaux. “Ils se plaignent du manque d’informations dans les journaux”, fait-il savoir pour finir par cette invite aux journalises : “Il faut que les journalistes cherchent à savoir l’attente de la population et informer dans l’intérêt du public”.
Koureichy Cissé