Au fils de la presse : Dans le challenger du Jeudi 31 janvier 2019, Chiaka Doumbia écrit :

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‘’Initiées par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Salif Traoré et ses hommes, de vigoureuses mesures sont en cours depuis le 28 janvier pour améliorer le dispositif sécuritaire à Bamako et environs. Des citoyens, pour leur part, est attendu un nécessaire changement de comportement.’’

La nécessité de changement de comportement est aussi valable pour nos Forces de Sécurité.

Toujours dans le challenger  du Jeudi 31 janvier 2019 :

 ‘’Les quelques cas de criminalité recensés ces derniers jours notamment les assassinats peuvent difficilement être imputables à une inefficacité des forces de sécurité. Dans certains cas, les services de sécurité ont prouvé leur efficacité en arrêtant les auteurs de ces actes criminels quelques jours après leurs forfaits. Ce fut le cas de l’assassin de Bakary Coulibaly, cet homme très connu au grand marché de BAMAKO qui été a sauvage tué par son partenaire d’affaires.’’

Les ‘’cas de criminalité’’ n’ont aucun rapport avec une quelconque efficacité on inefficacité des Forces de Sécurité. Aucun rapport non plus avec l’arrestation ou non des auteurs de crimes.

Dans le Républicain du lundi 02 février 2019, le confrère cite Ginna DOGON :

« Tant que les forces de sécurité demeureront sourdes aux appels alarmants des populations, les violences s’aggraveront ».

No comment !

Encore dans le Républicain du lundi 02 février 2019, Aguibou Sogodogo écrit :

‘’Le vice-président de Ginna Dogon a fait savoir qu’aujourd’hui, toutes les communautés vivent dans le désespoir caractérisé par la fermeture des écoles et des centres de santé. Dans certaines zones, dit-il, la plupart des habitants n’ont pas pu planter et ceux qui ont eu à le faire, n’ont pas pu récolter.’’

Allah Akbar !

Dans l’Info Matin du lundi 04 février 2019, Sékou Bah écrit :

‘’L’Etat aura besoin de plus de 60 milliards de FCFA, pour la seule année 2019, pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), dans le cadre du Protocole d’accord. Mais, avec un  déficit de plus de 300 milliards de FCFA dans le budget, comment et par  quel mécanisme pourrait-il mobiliser ce fonds ?’’

C’est à l’Etat que vous devrez poser votre question. Nous autres ne sommes que des lecteurs.

Encore dans l’Info Matin du lundi 04 février 2019, Sékou Camara écrit :

‘’Alors que le gouvernement du Mali, à travers le ministre des Sport assurant l’intérim de son homologue de la Justice demandait au procureur de diligenter des poursuites judicaires contre les auteurs des fausses nouvelles autour des croquettes ‘’Chips’’, voilà que ce même gouvernent reste muet face à une autre nouvelle aussi stupide que dangereuse que la première. Où est le sérieux ?

Ecoutez cher confrère : nous n’achetons pas votre journal pour répondre à des questions.

Dans l’indépendant  du lundi 04 février 2019, O Barry écrit :

‘’Dans la nuit du 1er février, la demoiselle Fatoumata fané, âgée de 17 ans, ménagère domiciliée à Daoudabougou, a été victime de viol collectif tour à tour par dix jeunes dans  son audition.’’

Quand vous écrivez ‘’viol collectif’’, il n’est plus nécessaire d’ajouter : ‘’tour à tour’’.

 

Boubacar Sankaré

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