Dans l’Aube du 02 février le confrère écrit : « Moustapha Ben Barka quitte le gouvernement, Mais il ne chômera point longtemps, Il aurait, en effet, trouvé un point de chute à Koulouba où il a semble-t-il été nommé conseiller spécial chez tonton, La famille d’abord se porte bien même si le Mali Va à vau-l’eau.
Ce n’est parce que, on est le neveu de « tonton » qu’on doit chômer. Moustapha Ben Barka est un jeune qui a un diplôme en béton et il est compétent. Alors ?
Dans l’Aurore du 02 février le confrère écrit : « En moins de deux ans de pouvoir effectif à Koulouba, IBK, le président plébiscité du Mali après l’occupation djihadistes, fait face à des intrigues de pouvoir au sommet de l’Etat dont les connexions diverses et dangereuses mettent aux prises des faucons, hommes de pouvoir sans état d’âme pour la préservation des intérêts sordides, et des colombes, dignitaires imbus d’honorabilité et pétris de sens de l’Etat qui s’affrontent dans un duel à mort, IBK, lui, risque d’en faire les frais, si les tenants de la ligne dure venaient à l’emporter ».
Demain, dès « l’Aurore », j’arrêterais de lire dans la forêt, sur la montagne. Ce confrère a non seulement perdu le Nord, mais aussi le Sud, l’Est et… l’Ouest.
Dans L’Inter de Bamako Amy Sanogo écrit : « On observe une certaine radicalisation de l’islam, fonctionnant comme idéologie et stratégie de pouvoir depuis 1990, Ainsi, il y a la charia au Soudan et au Nord du Nigeria, le djihad, guerre sainte contre le mal, à côte, coexiste un islam noir à une communauté de croyants dits (Umma Al Islamiya) supposée au-dessus des Etats et des individus ».
N’importe quoi !
Toujours dans L’Inter de Bamako le confrère cite Soumaïla Cissé lors de la présentation de ses vœux à la presse : « L’URD ne cessera de soutenir le Mali Un et Indivisible ».
« Il faut le dire, c’est normal !»
Dans la Mutation du 02 février le confrère écrit : « Après avoir exprimé ses regrets et sollicité le pardon d’Amadou Toumani Touré ; après avoir été édifié sur les raisons de sa détention, l’ancien chef d’Etat éphémère Amadou Haya Sanogo depuis sa cellule de détention de Manantali invite ses fidèles partisans (civils et militaires) à un sursaut d’orgueil pour obtenir sa libération par tous les moyens ».
Le capitaine Sanogo peut se réjouir de n’être qu’en prison. Contrairement aux… autres.
Dans Le Malien du 02 février Youssouf Sangaré écrit à propos des évènements de Gao : « Le pire a été évité ».
Y a-t-il pire que la mort ? A Gao, 3 manifestants ont été tués.
Dans Le Prétoire du 02 février le confrère cite Soumaïla Cissé, président de l’URD : « Le pouvoir en place manque de stratégie de gouvernance ».
No comment !
Toujours dans Le Prétoire le confrère cite, Dr Mamadou Coulibaly, à propos de sa démission de l’URD : « Je ne veux pas m’étendre dans les méandres de cette démission, mais la raison principale c’est la différence dans la vision politique, A un moment donné du combat politique, lorsqu’on se rend compte qu’il y a une divergence, des contradictions profondes par rapport à la vision politique, on’est obligé de se séparer, Moi je pense que la politique, c’est une conviction, mais du moment où ce n’est pas le cas, alors j’ai jugé nécessaire qu’il est temps que l’on se sépare, Je ne regrette rien ».
La même vieille chanson de tous les nomades politiques !
Boubacar Sankaré