Atelier sur la migration : L’IPAO forme 12 journalistes en technique d’investigation

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L’Institut panos Afrique de l’ouest (IPAO) en collaboration avec l’Institut panos Paris (IPPA) a organisé du 8 au 12 octobre, une session de formation en journalisme d’investigation sur la migration au Mali. Soutenue par l’Union européenne  et la Coopération suisse, cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Sans papiers sans cliché, libre voix : mieux informer sur les migrations”.

Une première au Mali, cette formation sera couplée à une série d’enquêtes de terrain qui vont aboutir à un ensemble de reportages/enquêtes d’investigation exclusivement axés sur les questions migratoires au Mali. Elle a regroupé 12 journalistes venus du Mali, d’Algérie, de la Tunisie, de la France et du Maroc.  L’activité vise à encrer les principes fondamentaux du métier de journaliste : la recherche de la vérité, l’indépendance, l’impartialité, l’inclusion des voix marginalisées, et la responsabilité à l’égard des autres.

Cette étape apportera aux journalistes les outils nécessaires à une couverture journalistique qui soit à la hauteur des enjeux, mais également à promouvoir une couverture proactive des migrations, qui ne dépendent ni des emballements médiatiques, ni des politiques de communication des gouvernements et des ONG, mais d’un véritable effort de recoupement de toutes les sources d’information.

La formation en journalisme d’investigation vise à apporter aux journalistes des connaissances sur la thématique migratoire, inscrite dans une perspective nationale, régionale et intercontinentale.  Et également à renforcer les compétences des journalistes dans la production de reportages d’investigation sur le terrain. Quant aux enquêtes de terrain, elles cherchent à  stimuler la production médiatique de qualité sur les enjeux de la migration en Afrique de l’Ouest, au Maghreb et en Europe, de permettre aux journalistes de mettre en pratique les connaissances thématiques et les compétences journalistiques acquises en travaillant sur des productions conjointes lors des ateliers. Et enfin de contribuer, par la spécialisation des journalistes et l’appui à une production d’informations de qualité, à un respect accru des droits des migrants.

Rappelons que la cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller technique du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Seydou Kéïta, qui avait à ses côtés l’ambassadeur de l’UE au Mali, Richard Zink; la représentante de l’Institut Panos au Mali, Khadidia Ba et le représentant de la Coopération Suisse au Mali.

Badiougou DIABATE, Ramata TEMBELY

 

 

 

 

 

 

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