Atelier national sur la Stratégie de communication gouvernementale : La question de l’aide publique à la presse évoquée!

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Pendant les trois jours de travaux de groupe, les   participants ont fait plusieurs recommandations  pour parvenir à une stratégie de communication gouvernementale cohérente qui puisse prendre en compte les préoccupations du gouvernement et de tous les  acteurs d’une part et du rôle de catalyseur qui est celui du Porte-parole du gouvernement. Une  moisson brute qui doit nécessairement être traduite en décisions et mise en œuvre comme le ministre Choguel Maïga l’avait promis à l’ouverture de l’atelier.

La centaine de participants a recommandé, entre autres, la valorisation et la  promotion des langues nationales, l’une des conditions essentielles de la politique nationale de la communication et de la stratégie de communication. Suivie de l’institution d’un porte-parole dans chaque ministère et les grands services et le cadre de concertations périodiques entre les chargés de communication. Mais aussi, la promotion du partenariat public/ privé pour soutenir l’école de journalisme et des sciences de la communication et l’allocation des moyens conséquents à la stratégie de communication. Aussi, il a été recommandé de favoriser la synergie d’action entre les différents services spécialisés d’information pour l’identification des menaces et l’analyse (niveau primature) d’une part et d’autre part la structure de traitement médiatique (porte-parole du gouvernement).

A l’endroit des Médias, il est question de mettre un accent particulier sur les radios publiques et privées pour réussir la communication gouvernementale. Ainsi que de procéder à la révision du statut de l’ORTM et de l’AMAP (de EPA à EPIC) pour davantage d’efficacité. Pourquoi pas d’instituer une redevance télé pour augmenter les ressources pour les productions nationales et d’équiper l’agence malienne de presse et de publicité (AMAP). L’aide publique à la presse au budget national, la formation des ressources humaines (en journalisme et en communication) sont autant de recommandations en faveur des médias. Dans l’usage des TIC, il est question de mettre en œuvre la politique sectorielle E-communication, de sécuriser l’information en dotant les départements ministériels d’adresse mail officiel, de dynamiser le portail gouvernemental et de créer et animer quotidiennement des profils facebook et twitter et autres réseaux sociaux du gouvernement.

De façon institutionnelle, les participants ont proposé que les activités permanentes restent au niveau du Ministère de la Communication. Et surtout des points de presse périodiques pour évoquer les dossiers du mois. Aussi, les différents acteurs (chargés de communication, conseillers en communication des missions diplomatiques et consulaires, etc.) verront leurs compétences  renforcées. Le porte-parole aura une large marge de manœuvre.

A noter que l’atelier a regroupé une centaine de participants composés de plusieurs anciens ministres de l’Information et de la Communication, de chargés de mission/communication des départements ministériels, des représentants de la direction de la communication et de l’informatique, de la Présidence de la République, de la Cellule de la Communication de la Primature, d’associations professionnelles de médias et de la communication, du réseau de communicateurs traditionnels (RECOTRADE), et de partis politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition. Les travaux d’experts étaient présidés par M. Sidiki N’ Fa Konaté, ancien ministre de la Communication.

Daniel KOURIBA1717

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