Assassinat de Ghislaine et Claude: Plus jamais

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Ghislaine Dupont, dans les locaux de RFI. RFI
Ghislaine Dupont, dans les locaux de RFI.
RFI

Ils étaient venus pour informer, pour donner une autre image du Mali longtemps meurtri. Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI ont été sauvagement assassinés le samedi 2 novembre et jetés dans le sable broussailleux des environs de Kidal par quelques énergumènes débiles Des écervelés qui ne connaissent que le seul langage des armes. De sinistres individus sans foi ni loi qui doivent être le plus rapidement possible démasqués et châtiés à hauteur de la douleur qu’ils ont causée, non à la France, mais au Mali tout entier, à la presse malienne en particulier. Un châtiment exemplaire pour dissuader tous les bourreaux de la liberté de la presse. Ceux-là mêmes qui ont assassiné Joanne Suton, Jean Hélène et d’autres. Que soit édifié en leur mémoire un mémorial avec au fronton ” Ghislaine Dupont et Claude Verlon tombés en martyrs sous les balles assassines. Le peuple malien ne vous oubliera jamais !”.

Claude Verlon.
RFI

 

 

Pourquoi diable dans tous les contextes de crise ce sont les pauvres hommes de médias qui doivent subir les assauts de la bestialité qui sommeille en chacun de nous ? Hier à Bamako, c’étaient Saouti Haïdara, Abdramane Kéita, Boukari Daou et d’autres qui ont passé les pires moments de leur existence. Aujourd’hui c’est Ghislaine Dupont et Claude Verlon qui sont tués par quelques attardés mentaux…

 

Révoltés et atteints au plus profond de notre être, nous, les journalistes maliens, crions notre ras-le-bol aux autorités impuissantes face à une horde de hors-la-loi qui jouent avec la vie de paisibles personnes avec des pantins.

 

 

Le gouvernement malien, les forces de la MINUSMA et de Serval devenues Hydre doivent  réagir avec promptitude et efficacité pour définitivement rendre Kidal vivable. Les groupes armés MNLA, HCUA ou MAA doivent être rapidement démantelés et anéantis.

 

 

C’est de cette façon et seulement de cette façon que les contrées septentrionales que sont Kidal, Gao et Tombouctou redeviendront cette terre hospitalière du Maliba où l’étranger est respecté et honoré. Plus jamais ça !

 

      Bruno D SEGBEDJI

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2 COMMENTAIRES

  1. SI LA FRANCE RESTE NAIVE ET RATE DE DESARMER LE MNLA ELLE VERA PIRE CAR CES TOUAREGS NE SONT PAS DIGNES DE CONFIANNCE ET ILS ADORENT VIVRE DE BANDIDISME. 👿

    Répondre 👿

  2. RESEAU DES PARTENAIRES DE LA REGION DE KIDAL
    Siège social : Maison des associations Paris XV
    Tel 0677153358

    Le Réseau des Partenaires de la Région de KIDAL condamne l’acte barbare, inqualifiable, abject dont ont été victimes deux journalistes de RFI. Nous adressons nos condoléances aux familles ainsi qu’à la rédaction de RFI, les collègues et amis de ces talentueux journalistes.
    La liberté de la presse oblige au respect des journalistes qui sur le terrain, au quotidien, informent des situations politiques, dramatiques, des enjeux territoriaux, de ce qui se joue dans notre monde. Nous, citoyens, nous ne céderons jamais sur ce terrain de la démocratie et du droit à l’information.
    Ce qui se passe au Mali, au Nord de ce pays et dans l’ensemble du Sahel impose un regard multicausal face à ce conflit dont seuls les maliens et les populations sahéliennes disposent du droit à construire leur avenir comme ils le souhaitent, dans le cadre républicain et démocratique.
    C’est par la négociation politique, en donnant la parole aux citoyens de tout ce pays, aux jeunes et aux femmes, aux hommes qui attendent une vie sereine, épanouissante que seront élaborées les solutions propices à un retour à la paix. Dialogue et réconciliation obligent à un effort considérable de toutes les parties.
    Les coopérations décentralisées, les interventions de solidarité internationales, la diversité culturelle posent les modalités d’un développement humain de non ingérence et de transparence avec l’ensemble des populations et ses représentants politiques. L’efficacité de ces dispositifs reposent, de notre point de vue, sur l’appropriation des outils, de l’aide publique au développement et des programmes de relance des activités sociales, économiques, culturelles et environnementales par les maliens eux-mêmes. Cette condition devra être recherchée pour faire vivre le concept « il n’y pas de développement sans paix, il n’y a pas de paix sans développement ».
    Nous qui connaissons, comme d’autres partenaires et intervenants cette zone désertique, rendant les conditions de vie terriblement complexes, assurons que la grande majorité des populations touaregs s’opposent à la violence et ne peuvent en rien être confondus avec celles et ceux qui pourfendent décisions internationales de paix.
    Cette paix, véritable enjeu d’avenir « du vivre ensemble », trouvera son avènement dans une éducation ouverte à toutes et tous, par une mobilisation conséquente en vue de comprendre, participer et ce dans une démarche de citoyenneté active au service de l’intérêt général, dans un cadre désintéressé. La cohésion de la nation malienne doit s’opposer à toutes les inégalités, les exclusions, la violence, le fondamentalisme et contribuer à une vie harmonieuse de toutes les communautés.
    Pour leur part, les partenaires maliens et touaregs ont à cœur de relever ces défis !
    Nous, Réseau des Partenaires de la Région de KIDAL contribueront activement, avec l’école de la Paix de Grenoble et nos autres partenaires à cette noble cause universelle qu’est la PAIX. Nous poursuivrons nos efforts auprès des populations maliennes et en particulier auprès de celles de la région de KIDAL comme nous le faisons depuis plusieurs années.

    Paris le 4 novembre 2013

    CONTACT : JD VERMENOT – G BAGAYOKO TEL 0677153358

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