Le journaliste-reporter Birama Touré reste introuvable. Voilà ce qu’a déclaré l’avocat Me Mamadou Ismaël Konaté, en présence de Kassim Traoré, Président du comité de soutien. Face aux media le vendredi à la Maison de la Presse, l’avocat Me Konaté a déclaré qu’aucun indice ni aucun élément n’est encore disponible sur la disparition du journaliste-reporter du sphinx disparu il y a 35 jours.
Au cours de la rencontre, les conférenciers ont déploré la faible mobilisation des journalistes pour retrouver Birama Touré. C’est pourquoi, Me Konaté, a suggéré l’organisation d’une journée sans presse.
Le représentant de la famille Touré a exprimé sa satisfaction devant la grande mobilisation des journalistes pour retrouver Birama. Il faut signaler que les journalistes maliens étaient venus nombreux à ce point de presse pour s’enquérir des nouvelles de leur collègue.
Débriefing du Point focal SDSN/Mali sur la rencontre de Dakar
Les participants d’accord pour mettre en synergie leurs ressources
Après la rencontre de Dakar, Guido Sèyo Waïgalo, le point focal du réseau SDSN/Mali, a organisé une rencontre formelle avec quelques universités, centres, organismes et entreprises (publics et privés) de notre pays. La réunion qui s’est déroulée à l’Université Gemini International le 04 mars 2016, a été présidée par Dr Ahmed Touré, son Président-fondateur. L’objectif visé était de permettre une meilleure compréhension des avantages du réseau, mais aussi de susciter d’autres candidatures au poste de membres du SDSN, dont le réseau en charge du Sahel est basé à Dakar, à l’Université Cheick Anta Diop. Ont pris part à la rencontre, EMENI, l’Université GEMINI, l’IPR/ISFRA, le Rectorat de l’USSGB, l’AMADER, le FAFPA, la CMDT.
Guido Sèyo Waïgalo, point focal du SDNS Mali a présenté les objectifs et missions du réseau SDSN qui mèneront à terme à la création d’une Université virtuelle mondiale. Au cours de son exposé, il a fait ressortir pour les adhérents, tous ses avantages. Lesquels contribueront à l’atteinte du développement durable. Il a regretté qu’au Mali, il n’y ait qu’une dizaine d’universités, Centres et Institutions qui soient membres du réseau. Alors que le Sénégal en compte une trentaine. A en croire le Point focal, le choix de GEMINI pour abriter la rencontre n’est pas fortuite. Car, il dénote de la très grande avancée de cette université dans la recherche de « solutions-projets » du Développement Durable.
Moro Diakité, agro-forestier et spécialiste de l’Agriculture durable, est cadre de la CMDT et chargé de cours à l’Université GEMINI. Dans sa contribution, il a invité le Mali à suivre l’exemple du Maroc et du Burkina Faso, deux pays qui ont une grande expertise en matière de construction de barrages de retenue d’eau de pluie pour satisfaire les besoins agropastoraux dans des zones où la pluviométrie ne dépasse guère les 400 mm dans l’année. L’IPR/ISFRA, représenté par le Professeur Bocar Touré a informé que son Institut est très avancé dans la production de semences maraîchères, mais a regretté qu’ils sont crucialement confrontés au problème d’électricité pour sauvegarder leurs stocks. Tounko Traoré, Chef de Division au Fonds d’Appui pour la Formation Professionnelle et l’Apprentissage (FAFPA) a rassuré les participants que sa structure ne ménagera aucun effort pour le financement des formations liées à leurs projets en matière de Développement Durable.
Dr Ahmed Touré, après avoir vivement remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent aux problèmes du développement durable et aux recherches de solutions, a fourni quelques exemples de réussite d’objectifs du SDSN dans des zones sahéliennes. Le Président-fondateur du Groupe Université GEMINI a invité les participants de la rencontre à s’investir davantage afin que les pays d’Afrique au sud du Sahara puissent profiter considérablement des avantages de l’Energie solaire, une source d’énergie gratuite. Il a également salué l’implication financière du FAFPA dans la réussite des objectifs du SDSN. Notamment dans la formation des cadres en matière de développement durable.
Il n’a d’ailleurs pas manqué d’indiquer que grâce au financement du FAFPA, beaucoup de cadres sont formés à GEMINI International. Mais aussi, Dr Touré s’est vivement réjoui que son groupe soit la seule université privée, membre du réseau SDSN/Mali. Toutefois, il a vivement invité les autres structures du pays à s’impliquer davantage dans l’atteinte des objectifs du SDNS pour en devenir membres. Ce, afin de pouvoir dégager une synergie d’actions entre toutes les Universités, centres et organismes du Mali dans le Développement Durable.
Gaoussou M. Traoré