Ces insuffisances s’expliquent en grande partie par le manque de formation et d’une convention collective fixant les règles de la profession.
C’est pour combler ces lacunes que le syndicat des journalistes reporters du Mali a organisé, le mercredi dernier, à la maison de la presse, une journée d’information à l’intention des hommes de médias sur le thème : « Convention collective et droit de la presse au Mali ».
Cette conférence était animée par Ousmane Bamba, directeur de publication du journal « Infosept » et a enregistré la présence du président de la maison de la presse, de l’Unajom, du secrétaire général du Syjor et de plusieurs personnalités du monde de la presse.
Selon le secrétaire général du Syjor, l’application de la convention collective permettra à la presse malienne en général, et aux journalistes en particulier, de faire face au défi de la précarité et de la sécurité sociale, mais également d’impulser l’émergence d’une presse indépendante à travers des journalistes indépendants et professionnels. Mais malheureusement depuis son élaboration aucun organe ne l’a appliqué. , déplore le Segal du Syjor
En Tout cas, si l’application de la convention collective de la presse est une condition sine qua non pour améliorer les conditions de travail et de vie des professionnels des medias, elle ferme également la porte à beaucoup d’aventuriers patrons de presse et journalistes car fixant des conditions d’exercice très contraignantes mais indispensables pour redorer le blason du journalisme au Mali. Pour ce faire l’ensemble des acteurs doivent jouer pleinement le rôle qui est le sien.
Amadou Tidiane Dansoko