Nous venons de vivre une semaine impossible. Avec chaque jour qui passait, un peu plus, les autorités nous donnaient l’impression de faire reculer les frontières de l’hospitalité entre elles et nous. Les réputations s’acquièrent dans les bagarres, dit-on, et l’affaire dite Boukary Daou avait atteint une pointe de vitesse. Quelles conséquences pouvait-on en tirer ?
La plus sublime forme de liberté, nous assure-t-on, est la liberté de la patrie. La question est importante car elle va nous permettre de définir les intérêts que vous et nous devons prendre en compte. Invraisemblable aveuglement, ont crié certaines personnes. Voici une affaire de journaliste du Républicain qui n’était même pas une part d’histoire dans cette transition que déjà (par deux fois), le Président Dioncounda Traoré en personne était amené à donner son sentiment. L’exercice de la responsabilité est de nature politique. Le risque est (aussi) du ressort du politique. Cette affaire est navrante parce qu’ici, la grande interrogation est la suivante : la responsabilité administrative est-elle désormais inversement proportionnelle à la responsabilité politique ? La Sécurité d’Etat (SE) ne serait responsable que de l’arrestation proprement dite du journaliste Daou. Y a-t-il eu des irrégularités de procédure ? Y a-t-il eu subornation de témoin ? Enfin, est-ce que la SE peut être instance de poursuite ?
Nous avons un EID, nous aurons la réplique SE
Ce service est-il un espace d’interpellation ou d’interrogation ? Boukary Daou n’était plus tout à fait en odeur de patriotisme. Si l’on regarde tous ces mouchoirs sortis, à l’occasion, du côté des gouvernants, il était sous le poids de fortes présomptions. Voulues par qui ? Aujourd’hui, nous apprenons qu’il est renvoyé à la BIJ. Il n’y serait pas un témoin ordinaire puisqu’on nous assure qu’il ne parlera plus qu’en présence de ses avocats. Qu’importe le spectacle de ce bras de fer actuel. Il nous traîne à cette audience nationale qui ne débouchera sur aucune amélioration concrète de la vie quotidienne de nos populations. A travers les tribulations de notre confrère, on va dire qu’en fin de compte, la privation de liberté ne saurait être un principe républicain, comme elle devrait être une fatale et généreuse nécessité dans d’autres circonstances. Pourquoi une telle urgence pouvait-elle rassurer les autorités dans ces moments de précipitation ? Dans quels «liens» le confrère Boukary Daou avait-il été retenu jusqu’à présent ? Si le Président Dioncounda Traoré, en premier magistrat du pays, a évoqué le sujet comme en passant, ce qu’il faut retenir, c’est que le pouvoir envoyait ainsi un coup de semence. Voici donc une histoire entre les tenants de l’autorité et nous et qui aura abouti à une dilution de toute définition claire de la responsabilité. On s’arcbouta de part et d’autre autour de principes pour éviter les brise-rêves, les reculades et autres compromissions. Sont-ils suivis aujourd’hui par cette demi-mesure d’un repassage à la lumière de la légalité dans les locaux de la BIJ ? Nous avons résisté à un cyclone, englués dans une cessation de travail d’une semaine que nous dictait ce prix du sacrifice à donner. Autour de notre confrère Boukary Daou, une chaîne affective orientée vers lui et censée, pour notre part, résister plus à toutes les épreuves. Le compagnonnage de la Presse a pris du pli, et si c’est le pouvoir qui érige la protection en valeur dans notre société, alors sans doute nous donnera-t-il une autre preuve de cette évidence ?
S. Koné
Tous ceux qui ont été tabassés, fracturés du bras, de la jambe ou du dos, arrêtés arbitrairement, doivent se liguer pour porter plainte contre le Gouvernement malien (bien sûr que ceux qui ont eu le crâne fracassé sont exclus). C’est l’occasion ou jamais de réagir alors que la MISMA et la FRANCE sont encore là. Sinon après les élections, les choses risquent de se compliquer…
harlem desire s’était trompé d’un interlocuteur, en demandant à dioncounda de libérer boukary daou, il ne sait pas que ce vieillard de président n’a aucun pouvoir.
harlem desire, je te sais brave, sos racisme en est la preuve, mais si vous ne faites pas quelque chose pour débarrasser le mali de l’emprise de la junte, l’oeuvre de la france ne rimera à rien.
bravo, pour une fois, vous avez été à la hauteur. daou est un ami personnel, il en sortira grandi. merci mon ami, un héros a toujours besoin d’un declic, en voici un pour toi.
Si nos Grands Responsables avaient commencé par la Justice…Mais au lieu de cela, ils ont préféré enlever. Comme AQMI. Comme Boko Haram. Comme le MUJAO. C’est uniquement après les critiques, les désapprobations du monde entier qu’ils on finalement rendu leur otage à la JUSTICE malienne. Après l’avoir torturé ? Quand un malheureux Djoncounda, passé à tabac par les mêmes il y a quelques mois, essaie de défendre l’indéfendable. Les coups de marteaux lui auraient-ils flanqué une trouille insurmontable? De sorte que les teinturières ont même un qualificatif Dioncounda, ”Bêgochi”, pour qualifier le niveau de repassage des habits. A-t-il été conseillé par son Conseiller en Communication, un certain Adam Thiam du même journal que l’otage? Ou par Manga Dembélé Ministre, journaliste de métier aussi ? Ou par un Zorro Ministre de la Justice?
à bon, mr coulibaly de la justice est qualifié de zorro; savez-vous ce que recouvre ce mot zorro, j’en doute.
une honte de plus pour le Mali digne d’une république bananière 👿 👿 au moins sous ATT la liberté de la presse etait respectée ,mais quand c’est un capitaine raté ,voilà ou on en arrive !!! Qui sera le prochain ❓ ❓
tu oublies l’affaire de la: MAITRESSE DU PRESIDENT!
le CAPITAINE QUE TU INSULTES EST UN SUPERIEUR A TOI! CAR IL DIRIGE UN PROJET DU PAYS! DONC S’il EST RATE ET CEUX QUI L’ONT NOMMES?
Donc un peu de retenue dans les propos!
Tout homme honnête sait que Mr DAOU a tort! Il ne faut pas qu’on soit aveugle ou égoïste!
SANOGO n’a rien fait à personne! ceux qui se plaignent ont certainement perdu leur privilège du regime passé!
Bakary Daou à raconté du n’importe quoi. Qu’il dise le nom de son commanditaire, et affaire classée. De grâce ne confondons pas muselage de la presse et correction méritée. Les vrais et bons journalistes ne racontent pas d’histoire à faire dormir débout les maliens honnètes. Au mali, celui qui est en manque de publicité crée des histoires pour être un martyre. Daou, tu ne sera pas un martyre. Cherche autrement le prix de condiment de ta famille
Mon frère, le journaliste n’est pas obligé de dire sa source d’infos, c’est la loi qui le lui garantie cela. Si les autorités maliennes pouvaient avoir ce pouvoir et cette fermeté à l’endroit du MNLA, nous en serons pas la aujourd’hui’hui. Ce président par procuration, mérite un second passage à tabac et cette fois ci par les journalistes afin que Dioncounda les respectent.
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