Le directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), Souleymane Drabo, et la directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Mme Sana Oumou Barry, ont signé hier dans la salle de conférence de l’AMAP, un accord de coopération visant à diversifier leurs sources d’information et à donner à leurs lecteurs ou internautes, une lecture africaine et sous-régionale de l’information en temps réel.
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Mali, Samuel Ouattara, et de responsables des deux structures. A travers ce partenariat stratégique, l’AMAP et l’AIP souhaitent renforcer leur coopération et consolider leurs relations professionnelles. Les deux agences s’accordent mutuellement le droit de fournir en temps réel, sans contrainte, ni limitation de volume, l’intégralité de leurs productions respectives, de recevoir et d’utiliser dans leurs services d’information les nouvelles en provenance de l’une ou de l’autre agence en langue française. Les deux parties s’engagent à accorder des facilités de transmission et d’assistance à leurs envoyés spéciaux et correspondants en Côte d’Ivoire et au Mali. Elles ont convenu de procéder à un échange d’expériences et de formation de leurs cadres dans les domaines journalistique et technique.
Cet échange, selon les termes de l’accord, se fera sous la forme de mission dans l’un ou l’autre pays. Le directeur général de l’AMAP s’est félicité de la conclusion d’un tel partenariat qui s’inscrit en droite ligne de l’intérêt de notre pays pour la bonne information du public et l’intégration régionale. Souleymane Drabo a assuré que cet accord ne restera pas lettre morte. « L’intégration doit commencer par la base », a relayé Sana Oumou Barry. Elle a indiqué que la présence de sa délégation à Bamako a aussi pour but de s’inspirer de l’originalité de l’AMAP qui intègre trois sections en même temps (agence de presse, publicité et journal). L’ambassadeur ivoirien a salué le rôle des différentes structures qui constituent le fer de lance, selon lui, du développement d’un pays. Samuel Ouattara a espéré que cet accord soit le point de départ d’une intégration qui contribuera au raffermissement des relations fraternelles déjà existantes entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Il a assuré les deux responsables de sa disponibilité à les accompagner dans leur entreprise.