Aide de l’état à la presse: A quel jeu jouent les autorités maliennes ?

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Devant un marchand de journaux de Bamako, ce vendredi 23 mai. Les évènements de Kidal de mercredi font la Une de tous les médias.
AFP

Vu l’engagement de la presse pour la consolidation de la démocratie malienne, le premier président de la République du renouveau démocratique Alpha Oumar Konaré a jugé utile d’accorder une aide à la presse privée.   De 1996 à ce jour, les professionnels de la presse ont la chance d’avoir la cagnotte de 200 millions Fcfa chaque année pour faire face à certaines difficultés dans l’exercice de leur métier.

 

Avec l’arrivé du président IBK au pouvoir, la presse espérait avoir un nouveau souffle à cause des promesses des nouvelles autorités aux professionnels des médias. Mais hélas, ces derniers sont en train de déchanter en ce moment, car après les autorités de la transition c’est le gouvernement actuel qui, lui aussi, est en train de revoir à la baisse ce montant. De 200 millions, l’aide passe aujourd’hui à 60 millions au titre de l’aide à la presse 2013. Et sur ce montant, seulement 30 millions sont à partager entre l’Assep et l’Urtel pour les journaux et les radios privés. Alors que le président de la République avait promis de revoir à la hausse le montant de l’aide et de l’indexer au budget de l’Etat afin que les patrons de presse puissent appliquer la convention collective de la presse qui dort dans les placards. Encore une promesse de campagne non tenue.

En réalité, le chef de l’Etat et le Premier ministre Moussa Mara veulent mettre la presse dans les pires conditions de travail et clochardiser les journalistes. Attention au retour de manivelle.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Le fait d'amaigrir l'aide à la presse est une façon pour le régime IBK de museler la presse, car les autres entités de la démocratie ne fonctionnent plus dans ce pays. La preuve, il y a une multitude des partis politiques qui ont préféré se mettre du bon coté de la table.Je suis convaincu que le pouvoir IBK ne pourra rien apporter pour améliore l'exercice de la profession de journaliste. C'est volontiers que je voudrais quitter le pays et aller faire mes armes ailleurs ou le climat est favorable. Je reste dans ce pays malgré moi même et surtout à la famille et à des confères, sinon je ne crois rien de la part d'IBK, son Premier ministre EGOISTE et un Président de l'Assemblée affairiste. Ceux qui veulent réussir dans le métier de la presse doivent attendre le départ d'IBK et son régime d'incompétents!!!!! Si la paix pourrait revenir au nord!!!!

  2. C est pas a l’état de financer le privée dans ce cas l’état doit veine n’aide de tout les petit commerce et des petit société aussi le temps de l assistanat est révolu

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