Une véritable cacophonie au sommet de l’Etat- c’est le moins que l’on puisse dire de la situation qui prévaut à l’AMAP au sujet des frères Drabo. Un vrai casse-tête.
Le grand frère, Gaoussou, a d’abord été Directeur général de l’agence au moment où le jeune frère était rédacteur en chef de l’Essor. Le grand frère deviendra par la suite ministre de la communication et jouera ainsi la carte de la famille en nommant son jeune frère, Souleymane, au poste qui lui-même occupait précédemment. Personne n’avait alors bronché puisque le promu en avait suffisamment les compétences, même si bien d’autres valeurs sûres étaient présentes. Tout se passe bien jusqu’en janvier dernier, date de départ à la retraite de Souleymane. Il aurait demandé au ministre Sangaré (du premier gouvernement d’IBK) de prolonger son mandat d’une année supplémentaire. Ce qui lui aurait été refusé d’autant plus que c’est la compétence qui manque le moins dans ce secteur. Le D.G acceptera finalement de passer le relais au nouveau Directeur, Ousmane Maïga. Après avoir bien entendu pris tout son temps avant de procéder à la passation de service. Et après avoir renvoyé l’ascenseur à son grand frère, parti à la retraite depuis environ deux ans, en lui offrant ainsi qu’à d’autres proches- selon les mauvaises langues – un contrat en or. Il ne s’oubliera pas lui-même puisqu’il s’est accordé les mêmes faveurs, en vaillant même plus tôt à l’aménagement de leurs bureaux. Les choses ont donc continué comme par le passé, à l’exception du fait que désormais c’est Ousmane Maiga qui tient la commande. Mais voilà, peu de temps après, le nouveaux D.G est à Koulouba, chez le patron de la communication d’IBK, en la personne de Sambi Touré, ancien directeur d’Info Matin. Sambi ne comprend pas pourquoi le nouveau D.G maintient ses anciens collègues et lui suggère de les débarquer. Il en veut particulièrement au directeur sortant qui n’a pas hésité à accorder une interview au journal « Libération » de France, dans lequel il n’est pas tendre avec le président IBK dont il critiquerait les absences fréquentes du pays. Le nouveau D.G est très embêté d’autant plus qu’il a beaucoup de respect pour ses anciens patrons. Mais il n’a pas le choix, c’est lui ou eux. Il fait donc part de sa convocation aux Drabo. Mais ces derniers ne désarment pas. Ils auraient ainsi eu un entretient avec IBK qui leur aurait affirmé n’être pas au courant de l’affaire. Sambi est désavoué, humilié même. Le président aurait ensuite instruit au ministre Camara d’ordonner à son directeur de « revenir » sur sa décision. Comme si c’était celui-ci qui avait pris une quelconque décision. Les Drabo, peuvent à nouveau vaquer à leurs occupations. Seulement, depuis, la situation est morose un peu partout. A Koulouba, même si d’aucuns y voient la main du Secrétaire Général ,Toumani Djimé Diallo – à moins que ce ne soit à cause de Soumeylou Boubeye, proche d’eux-qui n’est pas en bons termes avec les Drabo, la situation de Sambi est des plus inconfortables. Pour les détracteurs du président, IBK serait tout simplement resté fidèle à son habitude de fuir ses responsabilités et qu’il ne serait aucunement étranger à l’initiative de Sambi. Cela est d’autant probable qu’IBK n’est pas sans savoir, par exemple, qu’il voyage en permanence avec les mêmes trois journalistes de l’ORTM. Qui n’ont aucune compétence particulière. C’est le moins que l’on puisse dire car sortis, dans certains cas, d’écoles dont le diplôme n’est même pas reconnu par l’Etat malien. D’autres avaient leurs noms sur la honteuse liste de ceux qui avaient frauduleusement intégré la Fonction publique, les fameux 263 vrais faux fonctionnaires que le ministre de la justice, Bathily, soutenait et dont la Cour Suprême a honteusement arrêté la réintégration. Ces journalistes, ont été imposés aussi par la cellule de communication de la Présidence qui semble lancée dans une sorte de règlement de comptes avec un certain nombre de journalistes. Le Président IBK ne peut aucunement ignorer cette nouvelle forme d’injustice puisqu’il se déplace avec ceux qui sont considérés comme les seuls journalistes compétents de l’ORTM. Et on voit que le Directeur Général de l’ORTM, Bally Idrissa Sissoko, s’est accommodé de cette situation. Chat échaudé craint l’eau froide. On se souvent de la période de Transition où ‘’ Pleins Pouvoir ‘’ n’avait pas hésité à le déposer pour avoir osé vouloir désigner un journaliste autre que la ‘’ fameuse ‘’ présentatrice, Aminata Maïga. Le Directeur zélé-comme on l’appelle- semble avoir bien appris la leçon. En récompense, on le laisse terroriser ses collaborateurs. Maisrevenons à l’AMAP où l’interventionnisme d’IBK pourrait créer une nouvelle friction entre le ministre Camara et Sambi Touré de la présidence, d’autant plus que la procédure n’a pas été respectée en la matière. A moins que l’affaire n’ait été concoctée par les deux. Dans les deux cas, c’est le discrédit total. Au niveau même de l’AMAP, c’est la morosité totale. Nombreux sont les agents qui ne sont contents. Ils ne gardent pas assez souvent un bon souvenir des Drabo. Qui, selon eux, sont souvent bien vus de loin, respectés mais quand même méprisés de près. Non sans raisons. Pour ces détracteurs, les Drabo sont parvenus à jouir de tous les régimes jusqu’à leurs retraites respectives. C’est pourquoi ils avaient accueilli avec joie la vrai fausse décision de Koulouba de les mettre au repos forcé. Un mythe venait d’être brisé à leurs yeux habitués depuis longtemps à des personnages indéboulonnables. Ensuite, poursuivent-ils, les Drabo n’auraient fait de mieux que de briser la carrière de nombreux de leurs collègues. Dont certains sont morts dans l’anonymat total, tandis que d’autres continuent leur triste errance, préférant tout à « l’AMAP des Drabo ». Ils ne comprennent pas non plus la bienveillance du nouveau D.G auquel les Drabo auraient préféré d’autres proches collaborateurs. Et qui ne pourrait que rester ainsi dans leur ombre. Ils ne comprennent pas non plus qu’on puisse s’accrocher à des gens qui n’ont même pas pu procurer à l’Agence une imprimerie digne de ce nom. Sachons partir en beauté.
La Rédaction
cET ARTICLE EST NUL. TOUT EST CONFUS. oN NE COMPREND RIEN ❓
A l’AMAP, la procédure n’a pas été respectée en la matière c’est la morosité totale. Nombreux sont les agents qui ne sont contents. Ils ne gardent pas assez souvent un bon souvenir des Drabo. Qui, selon eux, sont souvent bien vus de loin, respectés mais quand même méprisés de près. Non sans raisons. Les FRERES Drabo sont parvenus à jouir de tous les régimes jusqu’à leurs retraites respectives. C’est pourquoi ils avaient accueilli avec joie la vrai fausse décision de Koulouba de les mettre au repos forcé. Un mythe venait d’être brisé à leurs yeux habitués depuis longtemps à des personnages indéboulonnables. Ensuite, poursuivent-ils, les Drabo n’auraient fait de mieux que de briser la carrière de nombreux de leurs collègues. Dont certains sont morts dans l’anonymat total, tandis que d’autres continuent leur triste errance, préférant tout à « l’AMAP des Drabo ». Ils ne comprennent pas non plus la bienveillance du nouveau D.G auquel les Drabo auraient préféré d’autres proches collaborateurs. Et qui ne pourrait que rester ainsi dans leur ombre. Ils ne comprennent pas non plus qu’on puisse s’accrocher à des gens qui n’ont même pas pu procurer à l’Agence une imprimerie digne de ce nom.
Les cimetières sont remplie des gens irremplaçable
Une chose est sûre . Depuis 30 ans les 2 meilleures plumes du Mali sont les frères Drabo . Sans eux l Essor serait un chiffon comme les autres journaux . Au lieu de vous en prendre à eux, battez vous pour que les agents de la bas prennent du poil de la bête et assurent la relève.
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