A l’Amap, la satisfaction est perceptible sur tous les visages. L’adoption du projet d’accord cadre d’établissement a été un véritable ouf de soulagement pour les agents de cette agence publique, longtemps restés dans l’attente après de nombreuses promesses tenues, mais jamais réalisées par des ministres qui se sont succédés à la tête du département de la Communication.
Faut-il le rappeler, cet accord d’établissement, longtemps réclamé par le comité syndical de l’AMAP dirigé par Souleymane Bobo Tounkara, vient parfaire la loi qui régit les missions de l’AMAP et son décret d’application. Notamment en matière d’octroi de certaines primes et indemnités qui revenaient de droit aux travailleurs. Mais aussi, dans le renforcement de l’organigramme de la dite Agence, avec la création de nouveaux postes conformément à ses missions. Ce n’est pas tout, lors de cette session extraordinaire du conseil d’Administration de l’AMAP, première de l’année, le plan biannuel de formation des travailleurs a aussi été adopté. Aux dires du Directeur général de l’AMAP, Ousmane Maïga dit ‘’Pélé’’, ce programme de formation de deux ans touchera tous les agents de l’agence. Qu’il se compose en deux types de formation. A savoir des formations modulaires et celles diplômantes d’une durée comprise entre deux et quatre ans. La liste des actions futures à mener n’est pas exhaustive. Elle comporte de revoir à la hausse le niveau actuel de primes proposées dans l’Accord (qui seront doublés), la proposition et l’adoption de nouvel organigramme avant le 31 décembre 2015 en vue d’imprimer une nouvelle dynamique au fonctionnement de l’agence, etc.
La mise en œuvre de ces deux projets enlèvera une grosse épine sous les pieds des travailleurs de l’AMAP, lesquels en mission de service public permanente, ne savaient pas à quelle enseigne ils étaient logés. Et ce, en termes de traitement comme fonctionnaires d’Etat. Aussi, ces nouveaux textes à connotation de droits socio-économiques mettront à coup sûr les travailleurs de l’AMAP, notamment du quotidien national ‘’l’Essor’’ à l’abri de la tentation. Car ils seront un gage sûr pour les assurer des conditions décentes de travail pour mener à bien leur carrière professionnelle.
A noter que le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, Dr Choguel Kokalla Maïga, depuis sa nomination en janvier de cette année, a mis au centre de ses préoccupations l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs du secteur de la Communication. Cela, afin de permettre aux hommes des médias de vivre dignement du fruit de leur métier. C’est pourquoi, il est à cheval sur plusieurs fronts. Entre autres, le démarrage des activités du HAC (Haute Autorité de la Communication) dont le projet de loi a été voté à l’unanimité par les députés de l’AN, mercredi dernier, ainsi que le processus de numérisation rapide de l’ORTM. Sans oublier, l’ouverture prochaine de la nouvelle école de journalisme, ainsi que d’autres mesures en faveur de la presse privée et des agences de communication.
C’est surtout sur le front de la communication gouvernementale que le ministre Choguel est entrain de marquer des points, avec la promptitude et la clarté dans la communication sur toutes les questions brûlantes de l’heure.
A signaler enfin qu’en plus de ces mesures salutaires au profit des agents de l’AMAP, le ministre de l’ENIC, conformément à sa promesse de doter cette agence d’une nouvelle machine d’imprimerie, a d’ores et déjà enclenché des pourparlers avec le département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement afin de permettre à l’AMAP d’utiliser l’imprimérie de l’Institut Géographique du Mali (IGEM), en attendant l’acquisition très prochaine d’une nouvelle machine.
M Diawara