Affaire de la maitresse du prési… Monsieur le président de la République, nous avons honte !

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Monsieur le président de la République, nous avons honte ! Honte pour ce qui a été fait dans notre pays ! Honte pour ce qui a été écrit sur notre pays ! Honte pour le jugement désormais porté sur nous ! Honte pour le silence de tous ces partis politiques, ADP, Mouvement citoyen confondus car voulant votre perte ! Honte parce que tout ce beau monde a attendu que votre fils Birama Konaré ait le courage juvénile mais mûr de prendre sa plume ! Honte aussi pour la Justice qui a perdu des hommes comme Founè Mahalma-dane qui aurait mis le holà comme quand la Constitution a failli être révisée pour d’autres candidats !rn

Birama Konaré vous a dit beaucoup de choses mais il a oublié l’essentiel. Vous étiez là de 1992 à 2002. Alpha a été traîné dans la boue jusqu’à porter atteinte à sa propre mère. Nous l’avons suivi en direct sur une radio de la place. Quelle grossièreté ce jour ! Alpha a été traîné dans la boue après 2002 jusqu’à écrire qu’il était en noces à Dakar avec la veuve de Baré Maïnassara. Monsieur le président de la République, ce jour, vous auriez pu intervenir, frapper même très fort. Car là au moins, il y avait mensonge sur la personne et la dignité de l’ancien Chef de l’Etat à qui la Constitution reconnaît ses droits d’ancien Chef de l’Etat. Vous n’avez rien dit. Au contraire, des journalistes au service de qui on sait sur certaines radios de Bamako se sont évertués à l’insulter. Là encore, vous n’avez rien fait, rien dit. Alpha vous a enseigné, respecté, estimé jusqu’à vous éviter des insultes provenant de son entourage.

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Estimé oui ! Il a choisi, décidé que vous continuerez l’œuvre commencée par les martyrs et achevée par un coup d’Etat par vous et vos camarades. Monsieur le Président, ne donnez pas raison à l’UDPM et aux contre-marcheurs. Monsieur le Président, ne donnez pas raison à des zélateurs qui poussaient les Maliens à s’intéresser à votre vie privée. Monsieur le Président, est-ce que vous vous posez les questions suivantes : qu’est-ce qu’ils vont dire après moi ? Qu’est-ce qu’ils vont dire quand je ne serais plus le premier magistrat ? Que pourrait la Justice quand des plaintes seront faites quand je serai simple citoyen ?

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Votre ami Jacques Chirac a dû vous appeler pour vous dire « non ! pas ça ATT. » Monsieur le Président, les Maliens qui vous poussent à la dérive vous perdront comme ils ont perdu Modibo et Moussa car ils vous mentent, vous parfument et vous tirent après dans le dos. Vous avez été fasciné comme pionnier en voyant Modibo à la Maison du Mali. Mais vous avez vu aussi sa photo en vipère de Modibo, la tête bien coiffée ; dans sa belle coiffure et ses beaux yeux luisants, un béret bleu, rouge ou vert avec une lance en plein dans la tête. Monsieur le Président, vous ne méritez pas ça ! Tous les farceurs qui vous distraient et qui veulent vous livrer, vous et votre famille, à l’œil indiscret. Faites des ponts, des routes, des maternités, des logements sociaux même si c’est le contribuable malien qui paye et qui payera après vous.

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Monsieur le Président, refusez le messianisme comme Bush ou Blair. Monsieur le Président, laissons finir votre dernier mandat et offrez nous votre recueil des caricatures et des titres sur vous comme l’a fait l’ancien Président. C’est ça le démocrate qui se dit que les hommes passent le peuple reste. Alors, on dira bravo !

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L’emprisonnement des journalistes est un poison pour vous. Aussi Monsieur le Président, le tribunal a violé la loi en interdisant à Minta d’enseigner car il ne peut pas se valoir d’une peine complémentaire. Recyclez les juges, ils en ont grand besoin.

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Référez-vous à « Tara Bouaré » et remettez tout à Dieu car lui seul est et restera. Appelez Sambi, Cissé, Kalambry, Fall, Diarra et Minta et présentez leur des excuses au nom de la Constitution dont vous êtes garant et qui nous donne deux droits fondamentaux : la liberté d’expression et de presse et la liberté de pensée. Le président Lansana Conté a ouvert la prison pour libérer son ami Sylla qui a pourtant spolié son pays. ATT, vous auriez dû faire le même acte pour libérer vos « ennemis ».

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Karamogo Doumbia

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Ancien élève ENSEC  qui n’a pas voulu les propositions du CMLN

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