Affaire Boukary Daou : L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali rencontre le journaliste

14

Une délégation de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali s’est rendue au journal Le Républicain où elle a rencontré le Directeur de publication Boukary Daou, le 5 avril 2013. La délégation envoyée par l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Mali, Mme Mary Beth Léonard, et conduite par la Directrice des Affaires publiques de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, Leanne Cannon, comprenait également la conseillère politique de l’Ambassade, Pren- Tsilya Boa- Guehe ; le spécialiste des questions politiques de l’Ambassade, Saloum S. Sacko et le chargé de communication de l’Ambassade, Idrissa Fané. Ils ont salué la mobilisation et l’élan de solidarité des confrères à travers le comité de crise et l’assemblée générale des journalistes.

Boucary Dao
Boucary Dao

La rencontre s’est déroulée en présence de la Directrice générale Mme Diarra Djeneba Diarra, d’Abdoulaye Traoré et d’Ousmane Kodio du service commercial.
Les échanges ont porté sur les conditions de détention du journaliste Boukary Daou, Directeur de publication du quotidien Le Républicain qui a été interpellé par les services de la sécurité d’Etat le 6 mars 2013 et incarcéré pendant 28 jours. Le journaliste a rendu compte aux envoyés de l’Ambassadeur  de sa rencontre avec le chef de la section des droits de l’homme de l’UNOM (United Nations Office in Mali) qui lui a recommandé de se faire consulter par un médecin et d’établir un bilan de santé, après ses jours de détention dans les locaux de la sécurité d’Etat, de la Brigade d’investigation judiciaire et de la Maison centrale d’arrêt. Il a également fait état de la promesse de la section des droits de l’homme du Bureau des Nations-Unies au Mali d’observer de près l’affaire et le procès.
Après les explications du journaliste Boukary Daou, la Directrice des Affaires publiques de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali Leanne Cannon a indiqué que l’affaire est suivie de près depuis Washington et que l’Ambassade enverra un représentant le jour de l’audience prévue pour le 16 avril.
La Rédaction

Commentaires via Facebook :

14 COMMENTAIRES

  1. Il serait mieux de laisser tomber cette affaire Daou. On a trop de probleme a resoudre maintenant que de miser sur des futilites de ce genre. Que les allegations de Daou soient vraies ou fausses par rapport a la reaction des militaires au front, le cpt lui meme a reconnu les avantages et paies qui lui ont ete accordes. Pour dire que l’injustice a ete faite. Les gens qui ont pietine tout notre systeme democratique sous pretexte de redressement de la democratie et restauration de l’etat, sont devenus en fin les plus grands opportunistes. Le coup a eu pour resultat une insecurite generale, un regime d’injustice et d’inequite. Voire nos freres soldats qui se battent toujours sans vestes ni casques.Si vous voyez qu’on reagit plus dans ce cas Daou que meme les crimes commis par MNLA, Ansardine, AQMI et autres, c’est parcequ’il a touché a un sujet tres sensible pour la junte. Je n’ai aucune relation avec lui, mais je trouve que la reaction de la SE n a pas ete du tout proportionnee a l’acte

    • Vraiment? Si ce Monsieur n est pas libre de dire ce qu il observe comme journalist, alors pourquoi organiser des elections libres chez nous??

      Cette affaire est la preuve de l anarchie que traverse notre pays; et quand l anarchie vient des( elues), elle est pure qu une dictature…

  2. la dame de l ambassade n a rien a faire. il serait mieux de rentrer au pays. sinon ce pauvre daou ne merite pas cela.rien que des ALIMENTAIRES, CES PSEUDO-JOURNALISTES.

  3. Que l’Ambassadrice des USA au Mali nous fiche la paix, qu’elle aille au diable. Si c’était au USA que le journaliste Boucary residait, on allait lui appliquer la peine de mort par injection.
    Que cette dame nous fiche la paix, la cooperation ne veut pas dire soumission. Les usa ont bloqué leurs aides apres le coup d’etat, est ce que les maliens sont morts.
    Si elle est est geneé au mali, elle n’a qu’à demander un autre pays pour faire son travail.

    • quel ambassade des USA? pour quoi faire avec ce vaurien, soi disant journaliste, vous pensez que Ambassade USA est comme vous, des unitils affaire,

      J’avoue que ce Daou n’a pas de diplôme de journalisme, aller verifier

    • Ils font du bruit ces Américains , qu’est ce qu’ils ont fait au moment de la grande crise au Mali?Divertir le peuple,mettre la pression sur le Mali.Un observateur ?Il faut en lieu et place de son billet aller retour, hébergement consolider son journal.Des observateurs qui profitent des malheurs des autres pour raconter du n’importe quoi.Sa présence change quoi.

  4. Le Nain (Aya), la Momie (Dioncounda), l’Ombre (Django Sabata Trinita) et L’INCOMPETENT GENERAL DE JUPETTES DE TIEFING FACE A CERTAINS POLICIERS COUPEURS DE ROUTE. Au lieu d’aller aider à la sécurisation au Nord. Non, ces policiers et certains militaires préfèrent créer l’insécurité au Sud, en étant l’allié logique des terroristes. Et la population malienne qui a l’air d’acquiescer…

  5. Pisser du serpent qui se retourne pour te mordre.
    Toute cette agitation de nos militaires bamakois, Sécurité d’Etat, se comprend aisément si on regarde leur personnalité: de simples petits voyous. Même la Cosa Nostra a quelque principe…

  6. L’ambassade americaine s’implique activement dans cette affaire de liberte de presse. Nous n’en voyons pas d’inconvenien, mais le cas du journaliste Julian Assange de weekeleaks reste assez confus. Lui il se trouve actuellement exille a l’ambassade de chili a londres, a cause de ces meme americains…..

  7. Le DIRPUB du républicain ne serait – il pas journaliste? quelle formation a – t-il alors pour être dirpub?

  8. Cher Messieurs de la Rédaction, on est mieux servi que par soi même…
    Je pense que si c’était aux USA que l’état d’urgence avait été décrété, les événements ne seraient pas suivis du même oeil, les opinions allaient être autres que celles que l’on adopte au Mali. Moi à la place du P R, j’aillais rejeter la demande de liberté provisoire jusqu’à l’audience. Comme ça on pense que c’est la liberté de presse!!! C’est pas par ce qu’on on a les moyens qu’on peut ouvrir une officine de pharmacie!!!. Non, il faut être pharmacien de formation.Donc je veux dire qu’on est pas journaliste qui le veut, chers Messieurs des quotidiens, soyez professionnels…

Comments are closed.