Le lundi 21 mars 2016, le Centre pour le Dialogue Humanitaire (Dh) a débuté, à la Maison de la presse, une formation au profit d’une cinquantaine journalistes sur «le processus de la paix au Mali». La rencontre de 72h, vise surtout à amener les journalistes à prendre à bras le corps la question de la paix et de la réconciliation dans notre pays.
Après avoir traversé la plus grave crise sécuritaire de son histoire, le Mali est désormais sur la bonne voie menant à la paix, à la stabilité et à la réconciliation entre tous les fils du pays.
Malgré la signature de l’accord par toutes les parties et la présence de la communauté internationale pour lui assurer une certaine garantie, il sera illusoire de croire que ce seul acte, cette seule signature (entre l’Etat et les groupes armés) suffira à lever toutes les entraves et obstacles qui jalonnent le chemin menant à la paix. Pour les observateurs les plus avisés, l’un des plus grand défi après la signature de l’accord, concerne sa mise en œuvre qui sera plus ou moins aisée selon qu’il y a eu une bonne ou mauvaise appropriation de son contenu par les populations à la base. Ce qui fait de la communication autours du document une étape charnière, voir cruciale si l’on veut tirer tous les effets bénéfiques de ce texte qui constitue une chance pour notre pays.
Engagé sur ce chantier depuis plusieurs années (4 ans plus exactement) le Centre du Dialogue Humanitaire (Dh), après d’autres rencontres similaires déjà organisées autours de l’accord, a débuté, à la Maison de la Presse, un atelier de formation d’une cinquantaine de journalistes sur le «Processus de la paix au Mali». Les participants venus de Bamako et de toutes les régions, sont des journalistes en presse écrite, de presse en ligne, des animateurs de radios communautaires. A l’ouverture des travaux, Dramane Alou Koné (Président du comité de pilotage de la Maison de la presse) a situé le contexte du séminaire ; Une rencontre qui vise, selon M Koné, à amener les hommes de médias à prendre à bras le corps la question de la paix et de la réconciliation.
M Doumbiano (représentant du CDH au Mali) a évoqué les efforts que sa structure déploie depuis 4 ans aux cotés des acteurs impliqués dans la crise sécuritaire que traverse le pays.
«le centre collabore avec plusieurs segments de la société malienne, notamment les organisations de la société civile, les femmes, les jeunes, les groupes armés… ». M Doumbiano d’insister ensuite sur l’importance d’un accord qui constitue une véritable chance pour le Mali. Il faut maintenant, a-t-il indiqué, que l’on travaille à l’expliquer aux populations en des termes qu’elles peuvent facilement comprendre.
D’éminentes personnalités (le Professeur Baba Berthé, l’inspecteur général de police Mahamadou Niakaté et M Sadou Yattara) ont capté l’attention des participants par leurs brillantes communications sur l’accord, ses principes de base, ce qu’il prévoit sur le plan institutionnel, les grandes réformes qu’il annonce etc.
Papa Sow
