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La tenu de ce plateau a suscité à plus d’un titre, des questions d’intérêt national, telles que : la démocratie, le consensus, la restitution des grandes décisions prises par les députés à leurs bases et autres y afférentes.
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A l’ouverture, le Président de l’Assemblée Nationale a survolé les missions et fonctionnement de l’Assemblée National. Elle a entre autres missions : la proposition des projets et l’adoption des lois. Une loi approuvée par l’Assemblée Nationale ne devient exécutoire qu’après l’approbation du chef de l’exécutif (le Président de
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Pour Oumar Mariko, contestant les élections présidentielle et législative dernières, la démocratie va mal au Mali. Cet état de malaise est crée par le système de gestion du pouvoir par les tenants des reines publiques. Selon lui, dans tout bon Gouvernement, les deux forces : camps présidentiel et oppositionnel sont comme le poids et le contre poids. En ce sens que les tenants du pouvoir autrement dit la ‘’ majorité ‘’, doit tenir compte des approches développées et soutenues par l’opposition tout en ne rejetant pas en bloc sa façon et sa manière de voir la chose politique. Un pays n’est démocratique que lorsque l’opposition a une marge d’expression et de considération explique-t-il. A cela, s’ajoute, estime t-il, l’impunité, qui est devenue sinon entrée dans les mœurs du pouvoir. Si les sanctions étaient infligées, le système ayant des distorsions pouvait être corrigé, mais hélas ! il est au contraire entretenu sur fond de mêlée politique a –t-il déploré.
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Au Mali, qui ne vote pas pour la majorité est déclaré ennemie du pouvoir, qu’il faut contre vents et marée le reléguer dans la marge a –t-il soutenu. Généralement, pour l’Honorable, à l’issue des débats, les effets bénéfiques des décisions sont à la faveur de ce qui ont la voie au chapitre et les intérêts de la base sont occultés. Enfin, le Bureau de l’Assemblée Nationale doit refléter la configuration politique du pays. Ces mêmes pratiques d’exclusions de ce qui sont opposés font surface ; malheureusement ajoute-t-il.
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Pour le Professeur Aliou Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée Nationale « j’ai vécu l’Assemblée Nationale comme le temple de la démocratie, comme un phare pour les démocrates, devant être la lumière et l’ouverture. Je l’ai vécu comme un instrument de veille avec une grande rigueur et d’attention à la faveur de l’opinion nationale. Il faut que, les parlementaires aient une culture de vertu pour donner un coup d’impulsion entraînant l’émergence de l’équité.»
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Après, l’allocution usuelle et liminaire des intervenants, une pluie de questions posée par les journalistes s’ensuivit entre autres : la question du faible taux de participation aux élections, l’annulation des requêtes par
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Le Président a, autant que faire ce peut répondu à un large éventail de questions notamment la question de faiblesse du taux de participation aux élections. A ce sujet, il soutient que cela est dû au système d’inscription automatique ou dans l’immense majorité des cas, l’inscrit (l’électeur) ne sait pas qu’il est inscrit. Il faut donc qu’on encourage l’inscription personnelle et physique soutient-il.
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Le rejet, l’irrecevabilité ou l’annulation des requêtes est imputable à la durée à la quelle est transmise, la requête. Est déclarée recevable, toute requête établie et transmise avant la fin des cinq jours, suivant l’opération de vote en attendant la proclamation des résultats par le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités locales a –t-il poursuivi.
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Ténéko KONE
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