Ils étaient des dizaines d’invités de marque à venir assister à l’investiture du président élu, Amadou Toumani Touré. Pour la circonstance, par devoir de reconnaissance, les illustres hôtes dont des Chefs d’Etat et de gouvernement, des envoyés spéciaux, des Chefs de délégation, des chefs d’Organisation africaines et internationales, des représentants diplomatiques et même les responsables des institutions nationales, n’ont pas pu s’empêcher de saluer le bilan du président élu. Si certains se sont limités à une appréciation globale de ce bilan, il était loisible pour d’autres d’aller plus. rn
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Ainsi, pour le président de la République du Congo, Sassou N’Guésso, le consensus dans le contexte ne manquera pas de faire des émules dans le continent et même à travers la planète. Selon lui, il n’est pas donné à qui veut de réussir ce modèle de gestion. C’est pourquoi, ajoute-t-il, il y a lieu de féliciter le Mali et l’artisan de ce consensus, Amadou Toumani Touré, pour cette initiative qui représente une panacée pour les maux dont souffre notre continent. Le ton des compliments a été donné par le procureur général de la Cour Suprême. Pour sa part, le premier ministre Ivoirien, Guillaume Soro a lui aussi affirmé avoir été inspiré par le consensus malien.
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Dans son réquisitoire, Cheikna Dettèba Kamissoko, a adressé ses compliments au chef de l’Etat pour son élection à un seul tour à la présidentielle du 29 avril avec un score sans appel de 71,20% devant des candidats qui méritent du respect et de la considération. Tout en saluant le rôle des institutions en charge des élections à savoir la CENI, le MATCL, le CNEAME, la DGE, la Cour constitutionnelle dans l’organisation du scrutin présidentiel, le procureur général a rappelé que celui-ci s’est déroulé dans le calme et la transparence. Chose qui, a-t-il expliqué, confirme à suffisance tout le bien que l’opinion internationale pense de notre démocratie.
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Une démocratie qui, a-t-il ajouté, a eu le bénéfice pendant les cinq dernières années d’une gestion consensuelle qui, sans être une compromission, s’est avérée jusque-là comme un modèle efficace de gouvernance dans un contexte politique marqué par la multiplicité des partis politiques avec des visions différentes. Conscient de tous ces acquis de notre démocratie, il a cependant rappelé que celle-ci mérite tous les jours des soins afin de bâtir un Mali démocratiquement fort et exempt des bruits de canons, et des affres de la famine.
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Le Procureur général de la Cour Suprême avait auparavant salué le président pour sa modestie tout au long de la campagne présidentielle pendant laquelle il aurait fait l’objet des critiques les plus acerbes. Parlant de la gestion des cinq dernières années du président ATT, il s’est réjoui de la réalisation par ce dernier des logements sociaux, des infrastructures routières, de la gratuité du traitement de certaines maladies, de la réforme de l’appareil judiciaire.
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La présidente de la Cour Suprême, Mme Diallo Kayta Kaniantao, a, pour sa part, salué le modèle de gestion prônée par le président de la République avant de souhaiter plein succès à ce dernier dans cette voie.
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Dans les coulisses
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Tiébilé Dramé et Soumeylou Boubèye Maïga : Les grands absents à la cérémonie
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Lors de la cérémonie d’investiture du président de la République, deux (2) des sept (7) candidats malheureux de la dernière présidentielle, ont brillé par leur absence. Une absence qui sautait à l’œil quand on sait que les sièges réservés aux deux hommes sont restés longtemps inoccupés. Des sources officieuses nous informent que Tiébilé et SBM, ont toute une gêne à rencontrer ATT, compte tenu de tout ce qu’ils ont eu à dire sur ce dernier lors de la campagne présidentielle. Quant aux autres candidats malheureux de la course à Koulouba, à savoir Ibrahim Boubacar Keïta, Oumar Mariko, Mme Sidibé Aminata Diallo, Dr Madiassa Maguiraga, Mamadou Bakary Sangaré, ils ont bien compris que cette investiture n’était guère une simple fête du président élu, mais plutôt une étape de la vie de notre nation et de notre démocratie. Par leur présence, ces cinq candidats ont su prouver qu’une défaite électorale n’est certainement pas la fin du monde.
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Pourquoi IBK courait-il derrière Guillaume Soro
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En marge de l’investiture du président de la République qui a enregistré la présence de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement dans notre capitale le week-end dernier, le président du Rassemblement pour le Mali (RPM) et du FDR, non moins président de l’Assemblée nationale n’avait d’autre objectif que de rencontrer des Chefs d’Etat et de Gouvernement. C’est ainsi que Ibrahim Boubacar Keïta n’a mis de côté aucune stratégie pour rencontrer le leader des Forces Nouvelles, Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro. Dans son projet, IBK serait parti jusqu’à faire anti-chambre pour rencontrer le jeune leader ivoirien dans son hôtel (Hôtel Salam). Les échanges n’auraient duré que quelques instants quand on sait que beaucoup de personnalités, dont des anciens leaders estudiantins du Mali, patientaient à l’accueil de l’hôtel rien que pour rencontrer Soro. On ignore jusque-là ce qui a pu bien être au centre de l’entrevue des deux hommes.
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Guillaume Soro boude-t-il Oumar Mariko ?
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Guillaume Soro, le leader charismatique des Forces Nouvelles de la Côte d’Ivoire et aujourd’hui Premier ministre de ce pays, ne semble plus être sur la même longueur d’onde que son camarade Oumar Mariko, secrétaire général de SADI. La raison ? On l’ignore, mais ce qui est vraisemblable, c’est que M Soro désapprouverait Oumar Mariko pour ses prises de position en faveur du sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB, (en septembre 2002 ), après l’éclatement de la crise ivoiro-ivoirienne.
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Chose que Guillaume Soro n’aurait certainement pas oubliée, c’est du moins ce qui expliquerait son refus vendredi 8 juin dernier de se lever pour saluer Oumar Mariko quand ce dernier a voulu le saisir dans ses bras pour des accolades.
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Rassemblés par Markatié Daou
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