L’héroïne du Mali et Alpha Omar Konaré son prédécesseur furent de tout temps mal élus. Car, le taux de participation à toutes les élections démocratiques organisées sous leur magistère n’a jamais atteint 50 %. C’est à la limité anti-démocratique. ATT, en ce qui le concerne sera le premier responsable du verdict des urnes. Qu’il soit élu ou déchu. Il ne s’agit pas ici de faire allusion à une fraude électorale. Ici et maintenant, il s’agit de taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche qui crédibilisera ou discréditera le nouveau président du Mali.
L’administration remue ciel et terre pour booster le taux de retrait des cartes d’électeur. Tout est prétexte pour amener le maximum d’électeurs à se munir de leur carte d’électeur. Le reste, d’ailleurs le plus important, tout le monde s’en fiche éperdument.
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Sous la houlette du gouvernement, sans doute avec la caution de l’héroïne du Mali -Amadou Toumani Touré, alias ATT pour le nommer- la journée d’hier, dite Journée de citoyenne, a été chômée et payée sur l’ensemble du territoire malien. C’était justement pour permettre à tous les travailleurs du Mali de retirer sans entraves leur carté d’électeur. Etaient-ils tous inscrits au fichier électoral ? Certainement pas ! Le congé d’hier a-t-il permis à tous les bras valides dûment fichés de retirer leur sésame ? Le doute est permis ! Toujours est-il que le ministre Kafougouna Koné, chargé de l’Administration du Territoire et des Collectivités Locales, détient les bonnes réponses à ces lancinantes questions. D’ailleurs, personne n’en a plus besoin. Dans la mesure où les apparences ont été sauvées dès l’instant que le taux de retrait des cartes d’électeur passe de 10 % à 55,48 % voici plus d’une semaine.
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A ce jour, le taux de retrait des cartes d’électeur se chiffre à …%. C’est un record jamais enregistré suivant l’évolution de la démocratie malienne. Seulement, il y a problème. Il y a encore un oubli de taille comme en 2002 lorsqu’ATT fut élu avec un pourcentage de vote de moins de 50 %.
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En effet, l’héroïne du Mali et son prédécesseur furent de tout temps des mal élus. Car, le taux de participation à toutes les élections démocratiques organisées dans le pays de Kankou Moussa, sous leur magistère bien entendu, n’a jamais atteint 50 %. C’est à la limité anti-démocratique. Pourquoi ?
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Avant de répondre à cette question, les Maliens veulent connaître le coût de cette journée dite citoyenne, chômée et de surcroît payée. Ils veulent en fait savoir qui a réglé la note. Ils veulent aussi savoir à quoi ont servi ces milliards qu’ils rembourseront jusqu’au dernier centime. C’est légitime ! Parce qu’ils savent d’avance que cette paille faramineuse n’a pas servi à les aider à retirer leur carte d’électeur. D’ailleurs, ce serait trop dépensé pour une si banale opération qui nécessite tout juste un grand tapage médiatique en règle. Pas plus !
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Les Maliens seraient sans doute heureux et comblés que cet argent, avant cette période cruciale de notre démocratie, ait été mobilisé en temps réel pour au moins leur apprendre à voter. C’est vrai !
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Pour répondre à notre question, disons que l’administration a tout fait depuis que le Mali occupe sa place dans le cercle des nations démocratiquement libres, sauf apprendre à sa population à voter. Il en est de même des partis politiques qui cherchent, les uns de la paille auprès d’ATT et les autres le pouvoir en ordre dispersé. Même ATT, bien que mal élu, ne s’est jamais intéressé, en toute connaissance de cause, au taux de participation toujours faible (moins de 50 %) depuis qu’il a mis fin au régime de l’infâme dictateur Moussa Traoré. Même s’il a le mérite, contrairement aux autres candidats, de supplier, depuis l’ouverture de la campagne électorale, 6 800 000 d’électeurs maliens à retirer leur carte d’électeur, il est le principale responsable de ce qui arrivera dimanche.
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ATT sera le premier responsable du verdict des urnes. Qu’il soit élu ou déchu. Il ne s’agit pas ici de faire allusion à la fraude électorale qui ne saurait plus prospérer dans ce pittoresque pays. Ici et maintenant, il s’agit de taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche qui crédibilisera ou discréditera le nouveau président du Mali. Il s’agit donc de vote massif sans lequel il ne saurait y avoir un taux de participation de l’ordre de plus de 50 %.
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Il ne faut pas se voiler la face. Le Malien authentique ne sait pas voter. Ce n’est pas sa faute. Puisqu’on ne le lui a jamais appris. Voilà une insuffisance de l’administration qui met chaque jour en vedette, par télévision interposée, une nouvelle trouvaille, en occurrence le bulletin unique. Certainement, une bonne partie de ce fameux document qui tombera dans l’urne sera nulle où ne profitera pas au candidat du militant. Cette tare donc est savamment entretenue par tous les partis politiques, précisément les formations qui se sont sucrées à satiété avec une subvention de 12 milliards Fcfa au frais du contribuable.
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Ces partis politiques à la gomme -44 formations applaudissent pour ATT et 16 particules se morfondent au sein du Fdr- qu’ont-ils fait pour apprendre à leurs militants à voter ou leur en donner tout juste le sens. Foye !
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Si dimanche ATT est, une fois de plus, mal élu, du fait justement que le Malien ne sait pas voter, à qui la faute ?
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JOo BATHILY
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