Quelques Grands THEMES de la Campagne Electorale

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L’or du Mali

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            La production d’or ne cesse d’augmenter d’année en année, mais le Mali nage dans des difficultés économiques. Ce paradoxe a poussé l’Ong Oxfam, à quelques semaines de la campagne électorale, à s’interroger publiquement en ces termes : « Où va l’or du Mali ». Le tocsin était déjà sonné pour que l’or du Mali occupe une des places centrales dans cette campagne électorale.

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            Lors de sa première sortie télévisée, Madiassa Maguiraga n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : « Nous avons de l’or, mais nous sommes pauvres ». Face aux populations de la Commune II, lors de son meeting du dimanche 15 avril, il est revenu amplement sur cette question pour finalement défoncer une porte ouverte: l’or ne profite pas aux nationaux. Mais pourquoi et qu’est-ce qu’il faut faire en contrepartie restent des questions sans réponse.

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            De son côté, Oumar Mariko embouche la même trompette à la télévision et lors de son premier meeting. C’était à Koutiala samedi dernier. Le président de Sadi a exposé son programme dans lequel il est beaucoup question de renationalisation de certaines structures comme les mines, Transrail, etc. Une gestion à la Hugo Chavez ne serait pas mal, mais en attendant, il faut argumenter pour convaincre.

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             Ils ne sont pas les seuls, même si pour le moment ils sont les plus remarqués par rapport à ce sujet car, pour sa part, ATT ne dit pas le contraire, constatant lors du lancement de sa campagne que l’exploitation de l’or, comme partout ailleurs, ce n’est pas pour les nationaux car cela demande énormément de moyens.

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            C’est vrai donc que le constat est là, mais nous attendons encore des propositions concrètes de solution concernant cette question vitale pour l’économie nationale.

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L’emploi des jeunes

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            Pour cette question, n’évoquez surtout pas l’APEJ devant Tiébilé Dramé qui l’assimile à «du simple saupoudrage». Le président du Parena est catégorique : « On ne peut créer des emplois durables que dans la croissance économique ». En quoi faisant ? Selon Tiébilé, il faut développer la transformation des produits agricoles ; créer des unités de conservation du lait ; diminuer l’exportation du bétail sur pied pour amorcer un processus de transformation, notamment en mettant en valeur ce qui est appelé le cinquième quartier chez les animaux (cornes et autres parties jetables) ce qui offre des opportunités de mise en place de nouvelles structures productives ; sans compter, entre autres propositions, la transformation du coton sur place au lieu de s’entêter à l’exporter.

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            Pour le président du parti du bélier blanc, non seulement ces mesures contribuent à la création d’emplois durables, mais aussi donnent une certaine vie économique aux villages qui peuvent ainsi diversifier leurs activités. Seulement, là où le candidat ATT avance des chiffres, Tiébilé reste évasif.

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L’école malienne

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L’école, comme tout le monde le sait au Mali, est un véritable casse-tête. C’est une des préoccupations majeures du peuple, mais aussi un secteur pourvoyeur d’électeurs. Comment alors éviter pareil sujet ? Impossible ! Il faut l’affronter et chacun y va de son laïus. A ce niveau, IBK ravit la vedette à tout le monde, en annonçant les couleurs d’emblée sur les affiches : « Non à une école qui s’effondre ! ». Cette prise de position visible un peu partout, est un très bon placement en terme communicationnel, pour se positionner dans ce débat sur l’école.

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Les universitaires n’ont pas attendu qu’on leur raconte des vertes et des pas mûres concernant leur secteur d’activités car ils ont pris l’initiative d’adresser une lettre aux différents candidats pour les interpeller sur l’avenir de l’éducation au Mali. ATT a eu le courage d’écrire sa réponse que tout le monde peut lire sur son site web. L’école a bon dos, mais seulement, il faut avancer avec parcimonie dans cette affaire.                   

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      A.D.

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