Présidentielle : Les promesses de Tiébilé Dramé

La campagne électorale bat son plein dans notre pays depuis le 8 avril dernier, de Kayes à Kidal en passant par Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti via Gao et Tombouctou. Chaque  candidat a pris  son bâton de pèlerin pour sillonner l’intérieur. Après son accueil mémorial dans son Nioro natal, le candidat du Parena était face à la presse le vendredi 13 avril dernier au centre International de conférence de Bamako. Au cours de ce point de presse, Tiébilé Dramé tentera de proposer les grands axes de son programme. Mais avant Monsieur Dramé a expliqué les raisons  de sa rupture avec ATT.rn

“Je fais partie des hommes qui ont soutenu le président  sortant, mais cinq ans après le constat est amère ” a-t-il dit. C’est pourquoi nous sommes candidat, dit-il, pour réaliser l’alternance. L’occasion était bonne pour le candidat Dramé d’inviter les maliens à changer le cours de l’histoire. Pour le candidat un autre Mali est possible si nous voulons préserver notre chance en redorant le blason de l’école, de l’agriculture de la santé et le nord. S’agissant de l’éducation, le parti du bélier blanc à travers son candidat propose aux maliens une année scolaire normale. Puisque, dit-il, l’école est le lieu de formation. Il entend réhabiliter l’enseignant. Dans le domaine de l’agriculture, il suggère la diversité de l’agriculture et propose à ses concitoyens d’introduire la culture de la pomme de terre et d’augmenter le prix d’achat du coton. Il a dénoncé la distribution arbitraire des tracteurs. Selon lui, ces tracteurs ont atterri chez, certains qui ne sont pas des paysans, mais puisqu’ils ont la bonne couleur, celle du mouvement citoyen. Par ailleurs, le N°1 du Parena a déploré le manque de personnel dans les hôpitaux et les centres de santé communautaire. A propos du nord Monsieur Tiébilé Dramé dira qu’il soutient l’accord d’Alger avant de fustiger la gestion de cette zone en ce terme : “le 23 mai résulte de l’immobilise des autorités ”.

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“ Nous avons besoin d’une grande politique, a-t-il poursuivi, d’intégration nationale ”. Il s’engage à créer les internats dans les écoles du nord et reste convaincu que les enfants qui ont vécu ensemble ne se tireront pas dessus. Les grands chantiers de la renaissance nationale prennent en compte les maliens de l’extérieur. Une fois élu le porte- drapeau du Parena envisage d’ériger à Bamako la Maison de Tounkanrake. Cette  maison, aux dires, du candidat, sera celle de l’accueil, d’écoute et de conseil. Il  signera un protocole d’accord avec les pays  d’accueil une protection digne à ces maliens. A ceux-ci s’ajoutent, le secteur minier le candidat révisera le contrat  avec les compagnies minières. Il préconise la refondation de ce secteur  important. Il déplore le manque d’infrastructure routière dans ces sites d’extraction de minerais notamment entre Kayes et Kéniéba. L’enfant de Nioro du Sahel  a inscrit les préoccupations de la jeunesse au cœur de ses priorités à savoir la lutte contre la pauvreté et l’emploi.

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Au finish, il se dit prêt à renforcer la gouvernance et la démocratie.

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Namory Kouyaté

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