Présidentielle – Les Brèves de l''Indépendant

0

Conférence du QG de campagne de ATT : Dioncounda Traoré  et Younoussi Touré,  les grands absentsrn

rnA la conférence de presse du QG de campagne de ATT où l’on a vu Me Mountaga Tall du CNID et Choguel Maïga du MPR monter au créneau pour proclamer haut et fort que le président sortant a été réélu avec plus de 74 % dès le 1er tour – alors que les résultats partiels publiés par le MATCL portaient sur 53 communes et le District de Bamako sur les 703 communes que compte le Mali – on aura remarqué deux grands absents : Dioncounda Traoré, président de l’ADEMA et Younoussi Touré, président de l’URD.

Ces deux partis politiques forment portant l’épine dorsale de l’ADP – le regroupement électoraliste pro-ATT. D’après certaines sources, leur absence à cette rencontre stratégique s’explique par la grande gêne qu’ils éprouvent après la proclamation de la victoire de ATT sur la base des résultats de moins de 10 % des circonscriptions électorales.

Un adage ne dit-il pas que l’âge, c’est la sagesse ?
rn

Un ado de 12 ans arrêté avec plus de 10 000 cartes électorales

rn

rnA Mourdia, cercle de Nara et région de Koulikoro, un adolescent de 18 ans a été appréhendé avec 12 000 bulletins de vote.
A Nara ville même, un opérateur économique a été interpellé avec, par devers lui, autant de bulletins de vote.
Les autorités administratives de Koulikoro ont été immédiatement informées.
On attend la suite.

rn

rn

A San, plus de bulletins de vote que d’habitants

rn

rnLa ville de San a été inondée de bulletins de vote et de cartes d’électeurs longtemps avant le jour du scrutin. « En vérité, il y avait plus de bulletins de vote que d’habitants », assure un ressortissant de la cité.

Explication : les Sanois aiment tellement le Président ATT que chacun d’eux s’est fait un devoir de voter trois à quatre fois pour lui.
rn

Soumaïla Cissé, les observateurs de l’UEMOA et ATT

rn

rnLes observateurs envoyés par l’UEMOA pour suivre la présidentielle du 29 avril 2007 ont conclu que « tout s’est bien passé ». Et invité le peuple malien à préserver la paix et la stabilité.

Le contraire eût étonné de leur part dans la mesure où tout le monde a pu constater l’allégeance de leur patron, le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé, au candidat ATT.

Il le suivait partout comme son ombre. A Niafunké, à Gao, à Tombouctou, à Kidal. Et même en Côte d’Ivoire.

Dire que le brave Soumaïla avait claqué la porte de l’ADEMA et créé l’URD précisément pour protester contre le soutien apporté par certains barons du parti de l’abeille à ATT en 2002 contre sa propre candidature.

Comment voulez-vous qu’avec pareil comportement les Maliens, qui ne sont pas dupes, respectent les hommes politiques ?

rn

Dakar, Nouakchott, Paris : pas de votes ou presque

rn

rnD’après le quotidien gouvernemental L’Essor, l’affluence a été « timide » le 29 avril à Dakar. D’après notre correspondant particulier à Nouakchott, Mohamed Ould Sidi Mohamed, sur 10 000 inscrits, seuls 1539 ont pu retirer leurs cartes d’électeurs et voter.

Selon une correspondance particulière adressée aux Echos depuis Paris, le plus grand nombre de nos compatriotes résidant dans cette ville n’ont pu voter parce que non informés sur les lieux de vote et n’ayant pas reçu les cartes d’électeurs.

Voilà de quoi encourager nos autorités en charge des élections à reprendre le scrutin raté du 29 avril.
rn

CEDEAO : des observateurs peu regardants

rn

rnConduits par l’ex-Premier ministre du Togo, Koffi Sama, les observateurs de la CEDEAO ont estimé, eux aussi, que les élections maliennes du 29 avril se sont bien déroulées dans l’ensemble.

La preuve ? Ils ont visité une centaine de bureaux de vote où il n’y avait rien à redire. Une centaine de bureaux de vote sur les 24 000 que compte le Mali, ça fait quand même un peu court.
rn

Score électoral : ATT en baisse de 70 à 58 %

rn

rnAu premier décompte des résultats partiels par Boubacar Sow, Directeur de l’Administration territoriale au MATCL, le lundi 30 avril, ATT était à 70 % et poussière et son suivant immédiat, IBK, à 17 % et quelques.

Au second décompte du même Boubacar Sow, mardi 1er mai, ATT était à 58 % et IBK à 25 %.

Parions qu’au troisième décompte, les deux rivaux seront à égalité et qu’au quatrième, on passera au second tour.
rn

Boubèye met ATT sur  répondeur automatique

rn

rnEn pleine conférence de presse du FDR, mardi 1er mai, le téléphone du candidat à la présidentielle du 29 mai, Soumeylou Boubèye Maïga, s’est mis à sonner.

Comprenant que c’est ATT qui cherchait à le joindre, l’ex-patron de la Sécurité d’Etat et non moins ex-ministre des Forces armées a mis son portable sur répondeur.

Parions que ATT, manoeuvrier en diable, voulait lui proposer un ministère d’Etat pour briser la belle unité du FDR.
rn

rn

Réseau APEM :  juge et partie ?

rn

rnIl y a au Mali des ONG qui se disent appartenir à la société civile et en même temps émarge dans les registres du pouvoir. Au nombre de ces structures non gouvernementales figure en bonne place le Réseau d’Appui au Processus Electoral ( APEM). En effet, cette organisation dirigée par Ibrahim Sangho, membre du cabinet ministériel du Département de la Santé, vient de bénéficier d’un appui du PNUD pour l’observation de la présidentielle du 29 avril. Et, sans grande surprise, le Réseau APEM estime à seulement 15 % les irrégularités constatées dans les bureaux visités.

Un membre d’un cabinet ministériel peut-il dire autrement sans être viré ? On peut en douter.

Moralité : on ne peut pas manger dans tous les râteliers. Le rôle de la société civile est bien incompatible avec des
rn

compromissions avec le pouvoir en place. On ne peut pas être à la fois société civile et membre d’un cabinet ministériel, un poste hautement politique. La conduite actuelle du premier responsable du Réseau APEM porte atteinte au crédit de la société civile malienne, qui est en train de retrouver ses marques.

rn

Deux députés molestés par la police

rn

Hier mercredi 2 mai, la marche du FDR programmée n’a pas eu lieu. Et pour cause : la police a empêché le regroupement des militants. Ainsi, elle n’a pas manqué de violenter certains responsables de ce Front, notamment les députés Boubacar Touré de Niono et Boubou Koïta de la commune I. Le premier a même eu des blessures au niveau de la main droite. N’est-ce pas là le début de la répression de l’ère ATT ?

rn

Bourem : les enveloppes  déchirées et leur contenu  remplacé par des bulletins  favorables à ATT

rn

rnSur la route Tarkint – Bourem, il nous est revenu de source digne de foi que quatorze enveloppes ont été ouvertes et déchirées avant destination. Le contenu de celles-ci a été remplacé par des bulletins favorables exclusivement à ATT. Trente quatre autres enveloppes n’étaient pas également fermées. Le constat a été fait à Bourem et le préfet de cette circonscription a demandé aux membres de la commission de centralisation des résultats de le mentionner sur la feuille de dépouillement. Ce qui prouve, encore une fois, que les bulletins uniques ont bien circulé sur toute l’étendue du territoire national avant le jour du scrutin. La fraude également avait droit de cité.

A Bourem, certains disent, par dérision, que même les objets inanimés ont voté pour ATT.
rn

rn

Diéma : les délégués du candidat IBK refusés dans les bureaux à Lakamané

rn

A Diéma, dans le fief supposé du ministre du Plan, Marimanthia Diarra, la fraude a été également planifiée depuis belle lurette. Le préfet de cette localité, conditionné à l’instar des autres préfets qui ont reçu à la veille des élections des primes et indemnités exorbitantes pour les besoins de la cause, a empêché, avec bien sûr la complicité du sous –préfet, aux délégués du candidat IBK d’avoir accès aux bureaux de vote de la commune de Lakamané. Le mandataire d’IBK a approché les autorités administratives pour corriger cette situation. En vain. Finalement, un constat d’huissier a été dressé et sera versé aux documents à l’intention de la Cour Constitutionnelle. Dans cette commune où aucun candidat n’était présent, les urnes ont été bourrées au profit de ATT.

rn

Législatives de juin prochain : le Pr. Ali Nouhoum Diallo se désiste

rn

rnLa section ADEMA de Douentza a tenu, le 1er mai, sa conférence d’investiture relative au choix de ses candidats aux législatives prochaines.

Au cours de cette rencontre, le Pr. Ali Nouhoum Diallo qui a exercé trois mandats, a préféré se désister au profit d’un richissime dogon du nom de Ongoïba. Ce dernier a été plébiscité avec Moustapha Dicko, président du groupe parlementaire ADEMA. C’est ce duo qui défendra les intérêts du parti de l’abeille à la députation.

Les rouge et blanc ont catégoriquement refusé de former une liste avec d’autres de l’ADP constituée pour soutenir ATT.
rn

rn

Rassemblés par Chahana TAKIOU

rn

Commentaires via Facebook :