L’homme qui se qualifie de Mogotigui n’est pas sur un terrain inconnu. Il est à sa deuxième candidature. En 2002, il s’est classé 8eme avec 2,21%. rn
A la différence des autres candidats, il est le seul homme politique malien qui peut se taper la poitrine pour avoir un fief électoral : Bougouni. Jusqu’à présent, il reste indéboulonnable. Mais cette année, la bataille dans le Banimonotié sera très rude. Durant les cinq ans, ATT n’a cessé de marcher sur ses plates bandes. Des réalisations, Bougouni en a eu en vrac. Logements sociaux, stade omnisport, électrification de la ville de Bougouni, j’en passe.
rn
Mon cousin a du boulot.
rn
Oumar MARIKO
rn
Ancien leader de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) qui a contribué à la chute du parti unique en 1991, Dr Oumar Mariko, candidat du parti SADI, est arrivé en 13ème position avec 0,88% en 2002. Il est avec ATT, les deux à rencontrer régulièrement le peuple. Mais pas avec les mêmes moyens. Le secrétaire général du parti SADI a fait de son combat la protection des pauvres, généralement victimes des abus des agents de l’administration.
rn
Il a été de tous les combats ces dernières années. De l’office du Niger en passant par les mines d’or, le Secrétaire général du parti SADI a apporté son soutien à tous ceux qui ont été injustement chassés de leurs terres ou licenciés sans droit.
rn
Il est le pionnier des radios libres.
rn
Autre atout : l’humanitaire. Dans ce domaine, son ONG intervient par la distribution des médicaments à des structures sanitaires, la remise de matériels roulant aux handicapés, la construction des salles de classes, des centres de santé communautaires (CSCOM).
rn
Sur le plans international. Il a tissé un réseau d’amis qui ne cessent de lui apporter assistance
rn
Son ami vient d’être nommé Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
rn
Madiassa Maguiraga
rn
Candidat malheureux en 2002 avec un score peu honorable, Madiassa Maguiraga ne pas démord pas. Il compte en 2007 améliorer ce score cette année et se positionner probablement pour l’élection de 2012. Mais d’ici là, ses chances sont minimes. Le Pr., après sa défaite de 2002, ne fait sa résurrection sur le landerneau politique qu’à l’occasion du congrès du Parti populaire progressiste (PPP), son parti, tenu en février dernier.
rn
Ayant abandonné ses militants, son hibernation risque de lui coûter chère.
rn
Tiéblé Dramé
rn
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on. Mais cette fois ci, le président du Bélier Blanc rate le coche. Ses hésitations à se décider candidat seront un handicap majeur pour lui. Au moment où il déclarait sa candidature, un certain nombre de sections de son parti avaient déjà porté leur choix sur un candidat.
rn
Mais en politique tout est possible.
rn
Le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), son parti, qui a été l’une des rares formations politiques à se consacrer à la formation de ses militants, traverse un moment de flottement par le fait que ses dirigeant n’ont jamais su donner une image de grand parti au PARENA
rn
Il s’est classé 4ème avec 5, 57% en 2002.
rn
Yoro SOW
rn
“
