Présidentielle 2007 : Tiébilé Dramé présente ses grands chantiers de la renaissance nationale

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Exposer les propositions pour un autre Mali, tel était l’objectif de la conférence de presse que le candidat du PARENA, Tiébilé Dramé a animée le samedi dernier au Centre International de Conférences de Bamako. Il a présenté à l’occasion les grands chantiers de la renaissance nationale. Ce projet du PARENA en douze points a pour finalité de réaliser un autre Mali.

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Avant d’aborder les différents axes du grand chantier de la renaissance nationale, le candidat du parti du bélier blanc est revenu sur les raisons de sa  candidature. Selon lui, il est candidat à l’élection présidentielle, parce que le Mali va mal, parce qu’il est urgent de le redresser et de le mettre sur le chemin du développement, en vue de préparer un meilleur avenir pour nos enfants. « Si nous voulons préserver les chances de développement du Mali, de l’avancée de la démocratie il est nécessaire de changer », a-t-il dit. Pour réaliser l’alternance, il a appelé les maliens de l’intérieur et de l’extérieur à voter massivement et à accorder un intérêt particulier à l’élection du président de la République pour changer le cours de l’histoire.

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Pour le candidat du PARENA il fait partie de ceux qui en 2002 se sont mobilisés pour élire le président sortant en croyant que l’homme du 26 mars pouvait faire l’affaire. Mais au bout de cinq ans le constat est autre. C’est la désolation, la ruine. «  Le République, la démocratie et la morale publique sont en danger, les partis politiques émasculés, la radio et la télévision nationales n’ont rien à envier à celles de la Corée du Nord. Si nous ne prenons garde, ces dérives compromettront le développement du Mali », a-t-il fulminé. Face à ce tableau peu reluisant, le candidat du PARENA propose les grands chantiers de la renaissance nationale.

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Le projet PARENA pour le Mali, faut-il le rappeler, s’appuie sur une connaissance profonde de notre pays et une prise en compte véritable des préoccupations de nos populations laborieuses. Il est urgent que l’on s’y attarde pour répondre aux aspirations légitimes de notre peuple. Toute action politique qui ne s’intègre pas dans ce contexte sera vouée à l’échec. Les grands axes du chantier sont entre autres : l’école, la santé, l’agriculture, la politique minière, la question du nord, les maliens de l’extérieur, la jeunesse, la lutte contre la pauvreté (plus de riches et moins de pauvres), l’émergence de nouvelles entreprises et sociétés, la construction de nouvelles routes et le renforcement des infrastructures existantes, la modernisation progressive de l’Administration, par, l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’amélioration du taux de croissance économique, le renforcement des structures sociales (INPS, Caisse des retraités.

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En ce qui concerne l’école malienne très gravement malade, il est indispensable, selon Dramé, de repenser l’école et de l’adapter aux exigences du monde d’aujourd’hui et de demain, où l’enseignement de masse ne se fera pas au détriment de la qualité et, où il sera accordé plus d’équité, de reconnaissance, d’imagination et de débouchés, pour l’enseignement coranique. L’école malienne, a-t-il dit, doit tourner le dos au surplace. Des mesures vigoureuses, pour favoriser l’employabilité des jeunes ; un système de formation professionnelle qui donnerait la priorité à la qualification et aux diplômes sont aussi d’autres axes de cette vision du PARENA à propos de l’école. 

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Selon Tiébilé Dramé, une société d’aisance, qui déclare une guerre totale à la pauvreté, à la précarité, à la faim, et à la maladie  est possible. Pour ce faire, il s’agira de travailler à faire du Mali, un pays à revenus intermédiaires, à l’horizon 2012. Cela passe par un investissement massif, dans le secteur rural qui consister à relancer la production, améliorer la productivité, permettre la compétitivité de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, secteur qui emploie plus de 80% de personnes. Le financement adapté au développement du monde rural ; la sécurité foncière pour le paysan ; la protection de notre agriculture contre les produits agricoles subventionnés ; l’exploitation de  chaque avantage comparatif, en créant de la valeur ajoutée et, ceci dans un cadre plus incitatif pour l’investissement, seront d’autres points saillants de la nouvelle politique agricole que propose le PARENA et qui rien à avoir avec l’improvisation.

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 Sur le plan, après avoir a adressé un tableau très sombre de notre système de santé ( sur les 753 centres de santé seuls 147 ont un médecin, seuls 135 ont une infirmière), Tiébilé propose : l’amélioration de la politique sectorielle de santé et population, par : l’assurance maladie ; l’implication effective des populations dans la gestion des structures de santé communautaire ; l’amélioration de la qualité des prestations sanitaires ; le renforcement de la lutte contre les grandes menaces sanitaires et environnementales (sida, paludisme,…).

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« Les maliens de l’extérieur sont les prunelles de nos yeux. Ils vivent sur tous les continents. Il est nécessaire d’exploiter ce capital », a-t-il souligné. C’est pourquoi, le PARENA propose la construction de la Maison du Tounkaranké. Cette maison sera un centre d’information, d’orientation pour les immigrés et leurs enfants .Tout cela sera soutenu par une politique de l’émigration, qui érige en principe non négociable, le respect des Maliens où qu’ils soient et, quels qu’ils soient, tout en privilégiant l’investissement productif, dans les bassins d’émigration connus, pour fournir à la jeunesse locale, les opportunités qu’elle part chercher ailleurs.

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En ce qui concerne le Nord du Mali, il sera élaboré une grande politique, visant au renforcement de l’unité et de l’intégration nationales, pour résoudre, dans la durée, avec esprit de suite et responsabilité, les problèmes du Nord du Mali.

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Quant à la nouvelle politique minière, il s’agira de revoir les conditions dans lesquelles les contrats d’exploitation minière sont signés. Un autre point consiste à impliquer les compagnies minières dans le processus de développement. J’envisage qu’on sépare la direction de la mine de celle de la géologie. Il nous faut aussi des inspecteurs des mines qui veilleront sur les contenus des contrats.

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Moussa Mamadou Bagayoko

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