Jamais une campagne pour l’élection présidentielle au Mali n’a été aussi morose . A l’ouverture de la campagne, l’on s’attendait à une véritable réjouissance populaire à travers la ville de Bamako. Mais hélas ce fut le contraire.rn
A part quelques affiches des candidats que l’on retrouvent ça et là aucun autre signe visible ne s’affiche qu’on est en période électorale. Les électeurs ne semblent pas avoir trop d’engouement pour cette élection du 29 avril en témoigne le faible taux constaté lors du retrait des cartes d’électeurs. Certains pensent que les jeux sont faits d’avance. Donc inutile de se donner tant de peine. Pour eux, personne ne peut empêcher la réélection du candidat ATT qui a pris beaucoup d’avance sur ces concurrents.
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Des concurrents qui au lieu de s’adonner à une explication claire et précise de leur programme de société, préfère nous rabâcher les oreilles en disant qu’ATT est un danger pour la démocratie ou encore qu’il n’a rien fait pur avancer le Mali. Des déclarations qui constituent des allégations mensongères. Sinon si telle était le cas pourquoi les adversaires d’ATT ont attendu tout ce temps pour agir de la sorte. Les explications à leur volte face se trouve ailleurs. Et c’est ce que le peuple a compris.
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Après l’initiative citoyenne jusqu’au bout lancer il y a 10 jours pour inciter les Maliens à aller retirer leurs carte d’électeurs. Une autre initiative serait en vue.
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Comment des candidats qui n’ont jamais pu faire le plein d’une salle de classe peuvent prétendre à la magistrature suprême du pays ?
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A part le candidat ATT qui semble investir le Mali profond, tous les autres candidats se sont limités aux capitales régionales et des agglomérations qui apparaissent important à leurs yeux.
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Il est encore temps que les uns et les autres se ressaisissent pour donner une image positive à notre jeune démocratie qui est en construction. Le pouvoir continuera après ATT et l’on ne récoltera que ce que l’on sème. Il faut qu’on arrête de cultiver aux Maliens la phobie de ses dirigeants . Nous devons nous employer à cela car on ne sait jamais à qui le tour de diriger demain.
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Mamary FOFANA
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