L’Alliance pour la démocratie et le progrès (Adp) constituée de quelque 43 partis politiques, est aujourd’hui accusée par plusieurs observateurs de la place comme le véritable fossoyeur d’Amadou Toumani Touré. Et, pour cause : son comportement avant, pendant et après la présidentielle du 29 avril a confirmé tout le mal que ses détracteurs pensaient d’elle.
Cette nauséabonde affaire de bulletins de vote réels qui a défrayé la chronique plusieurs jours avant le scrutin, c’est elle. C’est ce que pense le Fdr, qui en a fait établir des constats d’huissier. L’accusation de bourrage sans scrupule d’urnes dans le but de réaliser coûte que coûte leur fameux ‘’takokelen’’, c’est encore ses membres qui sont indexés. Fallait-il alors réaliser coûte que coûte ce takokelen et quels qu’en soient les moyens? Si tel était le cas, il n’est pas évident qu’ils aient rendu un bon service à ATT.
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Le fair play, ça vaut pour eux aussi. Il consistait non pas à souffler sur la braise, comme ils l’ont fait lors d’un point de presse de triste mémoire, mais à avoir le triomphe modeste comme le leur a si bien rappelé Dr Mariko. En effet, les membres de l’Adp dans leurs costumes de porte-parole du président sortant, n’ont pas joué à l’apaisement, certains d’entre eux ont davantage affiché des mines de vengeance à l’égard des adversaires de ATT. Or, ATT lui-même évite d’attaquer ses adversaires. En publiant des résultats à la limite douteux avant la Commission du ministère de l’Administration territoriale habilitée pour ce faire, ils ont suscité des grincements de dents chez nombre d’observateurs. Qui estiment qu’ATT aurait pu volontiers gagner les élections sans les partis membres de l’ADP.
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Alhassane H MAIGA
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