Présidentielle 2007 : IBK prêt à tout contre la fraude

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A peine rentré d’une tournée en 1re région où une marée humaine lui a réservé un accueil digne d’un candidat à une élection, IBK a fait part de ses sentiments sur le déroulement de la campagne de façon générale. L’occasion était également bonne pour lui de mettre en garde les apprentis sorciers qui se hasarderaient à truquer les résultats de l’élection du 29 avril 2009. « 2007 n’est pas 2002 », a-t-il averti.rn

Profitant d’un dîner de presse offert par l’équipe de campagne du Rassemblement pour le Mali (RPM) Ibrahim Boubacar Kéita, candidat à l’élection présidentielle du 29 avril, a fermement mis en garde les apprentis sorciers qui se livreraient à tronquer les résultats de l’élection. Selon lui, le peuple devra élire en toute liberté avec la manière la plus correcte le nouveau locataire de Koulouba. Menace ou intimidation ? On ne saurait le dire. Ce qui est par contre sûr, c’est que IBK n’a pas mâché ses mots. Pour le candidat du parti du Tisserand, quiconque se hasardera à truquer les résultats des élections, en payera le prix fort. « Un peuple spolié de ses droits, est un peuple capable de tout », a-t-il averti.

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Au cours de la rencontre avec la presse, il a été aussi question du fichier électoral et de son audit. Le fichier, aux dires d’IBK, n’est pas fiable. C’est la raison pour laquelle, poursuivra-t-il, son audit a été demandé par le regroupement de partis politiques. Selon IBK, les propos tenus par le candidat ATT sur une chaîne étrangère ne rassurent guère et démontrent à suffisance qu’aucun travail sérieux n’a été entrepris depuis son départ en 2000 à la tête du gouvernement. Sur RFI, le candidat ATT a déclaré que le fichier électoral que conteste IBK a été fait lorsqu’il était Premier ministre.

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« Je me demande quel travail a été fait depuis 2000 », s’est-il interrogé avant d’ajouter que l’attitude d’ATT est assez parlante sur la qualité de la gouvernance actuelle au Mali. « Nous laissons le soin à l’opinion nationale et internationale d’en juger ». Toutefois, IBK a exclu toute idée de boycott de l’élection. « Nous n’appliquerons jamais la politique de la chaise vide ». Selon lui, beaucoup de combines sont en route. « Ceux-ci ne nous inquiètent nullement ».

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Quant à l’instrumentalisation des forces armées par un certain candidat, IBK a affirmé que cette couche très sensible doit être à l’écart de toute activité politique. L’armée, à l’en croire doit être une armée républicaine. « Quiconque va s’amuser à l’instrumentaliser provoquera un risque incalculable », a-t-il souligné avant d’ajouter que : « Nous avons tous des parents dans l’armée. Ceux-ci sentent aujourd’hui une humiliation par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Nous n’avons peur de quelque menace que ce soit. J’ai été menacé ».

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Amadou Sidibé

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