Organisation de la présidentielle : Quelques DIFFICULTÉS À DAKAR

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Les Maliens du Sénégal entendent prendre une part active à l”élection présidentielle du 29 avril.

L”ambassade de notre pays à Dakar est à pied d”oeuvre pour leur permettre d”exprimer leurs suffrages. C”est ainsi que la distribution des cartes d”électeur, l’un des maillons importants du processus électoral, bat son plein. La juridiction de l’ambassade du Mali au Sénégal couvre 4 pays : la Gambie, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert et le Sénégal. Les 37.544 électeurs recensés sont répartis entre 76 bureaux de vote. 54 bureaux de vote sont installés au Sénégal, 16 en Gambie, 2 en Guinée Bissau et 1 au Cap-Vert.

L”opération de distribution de cartes d”électeur connait quelques de difficultés. Odiouma Koné, conseiller consulaire à l’ambassade, révèle une confusion dans le dispatching. Des cartes d”électeur de Thiès, une localité située à 70 km de la capitale sénégalaise, se sont retrouvées à Touba, la ville sainte distante d”à peu près 200 km de Dakar. Pour rattraper le temps perdu à cause de cette erreur d”aiguillage, il a fallu redoubler d”efforts dans les commissions de distribution, explique le diplomate.

Yoro Diallo, chargé d’affaires à notre représentation diplomatique de Dakar, relève une autre difficulté. Il explique qu’il a fallu revenir au cahier de recensement pour dresser la liste bureau par bureau. Une vingtaine d”étudiants et de volontaires des commissions de distribution s”attellent depuis une dizaine de jours à une tâche qui devait prendre fin la semaine dernière.

Compte tenu de ses facteurs, explique Yoro Diallo, l’administration a décidé d”aller vers les électeurs pour accélérer le rythme de la distribution. Pour le moment, le taux de retrait des cartes d”électeur dans l’ensemble de la juridiction n’est pas disponible. Mais pour la ville de Dakar, le taux est de 40% contre 30% à Kaolack, révèle Yoro Diallo.
La plupart de nos compatriotes se plaignent de l”insuffisance du nombre des points de distribution des cartes d”électeur. Le vieux Seydou Dia qui vit avec sa famille depuis plus de 30 ans à Dakar, assure qu”il est prêt à se déplacer sur une grande distance s”il le faut pour voter. C”est le cas de Boubacar, étudiant à l”ENEA. Malgré l”absence de bureau de vote dans son quartier Yeumbeul, il tient à exprimer son suffrage.

Correspondance particulière
Hadeye TRAORÉ
L”Essor du 23 Avril 2007

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