APA-Bamako (Mali) – Quelque 6,9 millions Maliens inscrits sur les listes électorales ont commencé depuis 8 h (TU) dimanche, à voter dans 19 mille bureaux ouverts sur l’ensemble du territoire, pour choisir, le président de la République pour les cinq prochaines années.
Parmi les huits postulants à la magistrature suprême du Mali, Amadou Toumani Touré, candidat à sa propore succession.
Le scrutin à bulletin unique est observé par un millier d’experts internationaux dont ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre aux abords et à l’entrée des centres de vote.
Assesseurs et mandataires de candidats ont manqué à l’appel dans plusieurs centres, alors que l’ouverture de certains bureaux de vote accusait quelques minutes de retard faute de petit matériel ou constat de non scellement des urnes.
Le président sortant, Amadou Toumani Touré, décontracté et vêtu de boubou traditionnel blanc et d’une chéchia blanche, a voté avec son épouse aux environs de 10 heures, dans le bureau 167 du quartier de l’ex-base aérienne de Bamako, la capitale malienne.
Peu après son vote, il a émis le vœu de voir le Mali atteindre un taux de participation qui soit à la hauteur de son « processus démocratique ».
Son principal challenger, M. Ibrahim Boubacar Keita, qui a voté dans un autre quartier de la capitale malienne, s’est, quant à lui, déclaré « confiant ». « Si le scrutin est libre, le changement auquel aspire le peuple malien se fera », a-t-il ajouté.
Tout comme Ibrahim Boubacar Keita, les candidats Soumeylou Boubèye Maiga de « Convergences 2007 », Tiébilé Dramé du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), Madiassa Maguiraga du Parti Populaire pour le Progrès (PPP) ainsi que la seule femme candidate, Mme Sidibé Aminata Diallo, ont tous voté dans leur circonscription électorale de Bamako.
Les seuls candidats à avoir accompli leur devoir civique à l’intérieur du pays, sont Mamadou Blaise Sangaré, parti voter dans sa commune de N’Garalo, dans la région de Sikasso (sud du pays) et Oumar Mariko, dans la ville de Kolondiéba, sud du pays.
Mardi dernier, plusieurs représentants de la coalition du Front pour la Démocratie et la République (FDR, opposition) dénonçaient, au cours d’une conférence de presse, une « tentative manifeste de hold-up électoral », prédisant, un « désastre électoral » lors du scrutin présidentiel.
Le gouvernement avait riposté samedi en rejetant ces accusations de fraude formulées par l’opposition, estimant avoir impliqué celle-ci à toutes les étapes du processus électoral.
Les bureaux de vote ferment à 18 heures.
AT/od/APA
29-04-2007
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