C’est parti pour la surenchère politique dans la perspective des élections présidentielles de 2007. Au fur et à mesure que cette échéance électorale s’approche, toutes les sortes de combines politiques, les unes aussi invraisemblables que les autres, pointent à l’horizon. Celles qui se dessinent au sein de
L’initiative est partie de
Autour des principaux responsables de
Transhumance intéressée ?
Après avoir dit ce qu’il a dit publiquement, il n’y a pas encore longtemps, dans un organe de la place, à savoir qu’il quittait le RPM pour soutenir la mouvance présidentielle, l’actuel PDG de
L’annonce de son départ de son parti d’origine, le RPM, même si elle a sonné comme une surprise dans l’opinion publique, s’inscrivait en réalité dans une logique de positionnement de l’intéressé qui s’est donné tous les moyens pour parvenir à ses fins. Voilà que le PDG de
Ethique professionnelle bafouée
En fait, cette soudaine apparition politique de l’actuel patron de
A l’évidence, le grand manitou de
Pour ATT ou soi-même ?
On ne sortira pas de ce schéma pour un opportuniste bon teint qui a pris le pari, à l’image de ce patron de
Le PDG GUINDO roule-t-il pour le président ATT, en tant que candidat crédible, ou pour ses intérêts à lui en tant que cadre sans repère qui sait que le label de la bonne santé politique et administrative dans le pays se lit désormais par le vocable simple d’ATT ? En tout cas, dans leur approche, tout trouvée pour gagner leur pari, les zélateurs de
Par Sékouba SAMAKE
« DOCUMENT DE L’INIATIVE POUR AU MOINS 300 VOIX PAR VILLAGE »
1) Introduction :
Ce groupement; dénommé " Initiative pour trois cent voix par village" pour le candidat Amadou Tounaani TOURE aux élections présidentielles de 2007 est sur les fonts baptismaux.
Il est circonstanciel et prend fin avec les élections présidentielles de 2007.
Cette initiative est démocra tique, sans coloration politique et laisse entrouvrir la porte aux femmes et aux hommes qui croient aux idéaux du Président de
2} Côntexte et Justification :
Les élections présidentielles de 2007 arrivent à grandes enjambées.
Le microcosme politique est très diversifié et chaque acteur a son vocable et prône au peuple, un projet de dévelo pement socio-économique du pays.
A 1’accoutumée, les taux de participation aux différentes élections sont faibles, ce qui dénote un certain désintérêt du malien à la chose politique.
Dans ce contexte, les maliens devront donc choisir le candidat prodige, jouissant d’une crédibiIité au plan national et international et qui peut, sans équivoque cerner et relever les grands défis pour le mieux être de ce vaillant peuple.
Nous sommes sincèrement convaincus que c’est le Général qui répond le mieux à cette aspiration profonde de notre peuple. ‘
Le choix du Général comme notre candidat à soutenir trouve sa justification dans ce qui suit :
L’homme incarne, de par son parcours à la magistrature suprême de notre pays, les valeurs cardinales de notre peuple,
Nul doute, il a choisi de se dédier à l’exaltante tâche de développer le Mali, en attestent par exemple la kyrielle de réalisations socio-économiques durant a première mandature (les infrastructures sanitaires, scolaires, les routes, les ponts, les logements sociaux, les éclairages publics….) et son appui constant à l’endroit de l’Agriculture malienne en général et à la filière cotonnière en particulier.
Rappelons pour mémoire quelques faits marquants du Président de
Le Gouvernement du Mali, sur implication personnelle du Président de
– d’éviter les dysfonctionnements constatés ailleurs,
– de mettre en place un cadre’régleméntair’e approprié par la mise en place des organes de régulation (‘tnterprofession, office de classement de coton, bourse du coton),
– de mieux préparer les intervenants, notamment les producteurs.
En 2005/Z006, l’Etat malien, dans le souci de permettre aux producteurs de rentabiliser la culture cotonnière en tirant le meilleur profit, a fixé le prix au producteur à 210 FCFA le kilo. Cette décision avait attiré le courroux des Bailleurs de Fonds, qui ont ainsi obligé l’Etat à fixer pour les campagnes 2005/2006, 2006/2007 et 2007/2008, le prix d’achat de base du coton graine de 1er choix entre 160 et 175 FCFA le kilo dans un protocole d’accord tripartite signé le 13 janvier 2005 entre l’Etat/
La même année, l’Etat est intervenu à
Le Gouvernement a décidé que la privatisation totale de la filière coton du Mali passe par une filialisation et après session des actions détenues par
– la prise de participation facile des producteurs et des travailleurs dans le capital des nouvelles sociétés cotonnières privées,
– le transfert facile des travailleurs de
– le temps pour être bien rodé à l’avènement des nouvelles soàétés.
Sur ces entrefaites, notre attachement indéfectible à la candidature du Général et notre qcivisme commandent que nous préparions srieusement le terrain en vue de lui offiir sans bavures la victoire aux prochaines joutes.
3) Approche :
Il s’agit pour nous de :
– mieux sensibiliser la population de notre zone d’activités au goût du corps électoral et à l’affection des urnes,
– identifier les raisons profondes de ce désaveu du corps électoral et de cette désaffection des urnes,
– trouver des solutions urgentes et appropriées à ces maux,
– identifier les villages les plus influents dans les différentes localités et communier avec eux pour la cause,
– identifier les électeurs potentiels dans les villages de nos différentes circonscriptions,
– les amener à se faire recenser sur les listes électorales,
– s’assurer qu’ils ont tous leurs cartes électorales.
Pour mener à bien ce qui précède, il faut nécessairement mettre en place des structures bien hiérarchisées jusqu’à la base, dans lesquelles des responsabilités, des rôles seront distribués à des animateurs.
Un coordinateur sera désigné aux niveaux suivants :
– national, .
– régional (Régions Administratives),
– cercle,
– communal.
A chacun de ces niveaux, un comité de 3 à 4 personnes sera constitué pour assurer les
relais.
Dans chaque village, 2 représentants seront désignés pour animer la démarche.
3) Résultats attendus :
– le recensement et l’inscription de tous les électeurs potentiels de nos zones d’intervention sur les listes électorales,
– l’acquisition des cartes électorales par l’cnsemble des électeurs,
– la participation effective et massive es électeurs à l’échéance présidentielle,
– obtenir en moyenne au moins 300voix par village lors des prochaines élections.
4) Moyens à mettre en place :
– un budget pour l’acquisition des pièces administratives par les électeurs,
– un véhicule et du carburant pour le coordinateur national,
– un véhicule et du carburant pour chaque coordinateur régional (3 : Sikasso, Ségou,
Koulikoro), –
– une Yamaha 100 et du carburant pour chaque coordinateur communal,
– des ballons, des tee-shirts, des jeux de maillots, des manifestations culturelles etc… pour galvaniser la jeunesse et les femmes des villages et des communes,
– indemnités forfaitaires aux coordinateurs,
– des gestes symboliques en matériels aux patriarches des villages les plus influents.
“