C’est officiel depuis la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle par la Cour constitutionnelle. L’heureux gagnant du scrutin du 29 Avril 2007, Amadou Toumani Touré, sera investi le 08 Juin prochain, en dépit des polémiques sur la légalité d’une date manifestement contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur. Qu’à cela ne tienne, la cérémonie d’investiture du double locataire de Koulouba s’annonce sous des couleurs très particulières.
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D’abord le Centre International de Conférence de Bamako, comme d’habitude, servira de cadre à l’inévitable épisode officiel pendant lequel le chef de l’État se succédera à lui-même par un serment solennel devant les membres de la Cour Suprême. Mais en marge du rituel officiel, à en croire des sources bien introduites, le cérémonial se poursuivra dans la soirée du 08 Juin au Stade Omnisports ‘Modibo Keïta’ où du beau monde est attendu pour savourer le triomphe d’ATT.
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De la fête seront sans doute les leaders et militants des diverses entités ayant contribué à sa réélection, mais l’éclat de la prise de fonction du candidat de l’ADP et du Mouvement Citoyen sera singulièrement rehaussé par la présence massive de chefs d’État et autres personnalités de marque en provenance de nombreux pays voisins et amis du Mali. De sources concordantes, au nombre des illustres convives d’Amadou Toumani Touré figureront la quasi-totalité de ses pairs ouest africains de la CEDEAO auxquels s’ajouteront plusieurs représentants du Maghreb. Mohamed VI en personne n’est encore pas attendu à Bamako mais, de même source, Sa Majesté du Royaume Chérifien se fera représenté par son propre frère.
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A la faveur de la cérémonie d’investiture d’ATT, le Mali accueillera également d’autres célébrités du continent comme Denis Sassou N’Guesso du Congo Brazzaville, Idris Déby du Tchad, Oumar Assad du Soudan, Oumar Bongo du Gabon, entre autres. Au delà des frontières d’Afrique, le président nouvellement élu de la République Française, toujours selon nos sources, sera représenté par son non moins nouveau ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Selon toute vraisemblance, un ballet d’au moins une quinzaine de chefs d’État dont l’arrivée est déjà confirmée. Et pour le confort desquels le Protocole de la République se démène présentement comme des beaux diables.
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