Le verdict des urnes est tombé, implacable. ATT gagne dans toutes les circonscriptions électorales du territoire comme celles de l’extérieur. Sur la foi des résultats collectés dans les différents bureaux de vote, il frôle les 74%.
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La déroute est totale chez les leaders du Front pour la démocratie et la République.
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Plus qu’une fessée, c’est une véritable déculottée électorale qu’ils prennent. ATT est parti les battre dans leur propre fief 64% à Kangaba contre 12% pour IBK, à Koutiala le président sortant est crédité de 69,70% contre 10%. Le champion du RPM est même battu par Oumar Mariko. Blaise Sangaré est laminé dans son Bougouni natal où il ne récolte que 10% des suffrages.
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Tiébilé Dramé prend une veste à Nioro avec 23,01% contre 63% pour ATT. Le bonnet d’âne revient à Soumeylou Boubèye Maïga, écrabouillé dans la Cité des Askia, celui qui veut changer le Mali ne récolte qu’1,02%. Quelle honte !Les thuriféraires d’IBK ne font pas mieux dans leurs contrées.
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ATT écrase IBK dans le Sansanding du bouillant et théâtral Bakary Konimba Traoré avec 12 118 voix contre 520 soit 64,54%. IBK mord la poussière chez ses beaux parents à Bourem.
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La dérouillée est telle que nos fameux restaurateurs du FDR se sont réveillés avec une terrible gueule de bois ce lundi 30 avril à tel point qu’ils n’ont même pas pu avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître en toute dignité leur défaite devant le peuple malien qui, à travers ces résultats, vient de renouveler toute sa confiance au Président Touré, pour un second et ultime quinquennat.
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Le tsunami ATT a tout balayé sur son passage
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La déferlante, le tsunami ATT a tout balayé sur son passage. Même le tome II du sordide tract ATT-cratie, la dernière peau de banane que ses adversaires politiques lui ont glissée, n’a pas pu briser cet élan, cet amour que lui porte son peuple. Lequel a su, encore une fois, faire la différence entre un vrai conducteur des travaux, appelé « chef de chantier » par un de ses détracteurs et un pantouflard rentier, amateur de bons vins et de la bonne chère. Mieux vaut être premier au village que second à Rome. Voilà, la vérité.
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Nos fameux dangereux prédateurs économiques, nos nostalgiques regroupés au sein du FDR sont incapables de se faire élire chefs de leur village à plus forte raison président d’une grande nation aux valeurs et aux traditions multiséculaires comme le Mali !La victoire d’ATT en France vient de prouver aux comploteurs du sordide tract : « ATT-cratie » que la propagande n’a plus sa place auprès de nos compatriotes de la diaspora. Cette raclée va troubler le sommeil du presque septuagénaire Denis Pryen et ses amis du Parti socialiste qui croient encore à la France à papa qui peut influer sur le cours de notre Histoire. Ils ignorent que les Maliens n’aiment pas les couillards ni les apatrides qui se cachent derrière leur petit doigt pour vilipender leur pays.
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Une humiliante défaite qui sonne l’hallali d’IBK et ses alliés du FDR
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On avait écrit dans ces mêmes colonnes que le réveil risquait d’être brutal pour certains. L’histoire, encore une fois nous donne raison. Il a été tellement brutal pour le président de notre Assemblée nationale, à tel point qu’il a perdu tout son sang front pour tomber dans l’injure et l’invective. Lors d’une conférence de presse improvisée, hier soir, il s’en est violemment pris aux pauvres observateurs internationaux qui n’ont fait que leur devoir. Rien que leur devoir. L’homme qui a organisé les élections présidentielles les plus calamiteuses de notre Histoire est déprimé, très déprimé par la fessée électorale que lui a infligée son jeune frère, Amadou.
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Une veste qui l’a fait brutalement revenir sur terre. Une humiliante défaite qui sonne son hallali. Le Châtelain de Sébénikoro sait qu’il risque de plus rien devenir dans ce pays. Il s’apprête à une longue traversée du désert qui risque de lui être fatale, parce que tout simplement, il n’aura plus les rentes de situation pour entretenir sa nombreuse cour. Certains de ses valets ont déjà commencé à quitter le navire. La descente aux enfers ne fait que commencer.
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Adama Dramé
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