FDR : Le Grand Machin d’IBK

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« Silence ! ».  Et ils se turent ! Le calme est miraculeusement revenu sur la scène politique nationale immédiatement après la mise au point de Ibrahim Boubacar Keïta à l’issue de la dernière conférence de presse du Front. Toute chose qui prouve sans conteste le leadership de IBK au sein de l’entité. Un constat qui n’est pas sans danger pour l’avenir de la mouvance.rn

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Selon toute vraisemblable, la décision annoncée par IBK de reconnaître désormais les résultats de l’élection présidentielle et de se garder de toutes actes de nature à troubler l’ordre public, n’a pas obtenu l’adhésion de tous les responsables du Mouvement. Certains camarades se disaient prêts à sacrifier leur vie pour parvenir à leurs fins, autrement dit, le départ de ATT ; d’autres avaient clairement annoncé leur volonté de ne pas reconnaître les institutions qui seront issues de ce scrutin. Mais toutes ces menaces sont tombées à l’eau à l’annonce de la décision d’Ibrahim Boubacar Keïta d’appeler désormais ATT, « Monsieur le Président de la République ». L’idée du sacrifice humain et d’un COPPO bis s’est alors définitivement estompée.

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Ces deux options, à ne pas en douter, étaient suicidaires pour le RPM et son patron, lesquels conservent encore quelque chance de se rendre incontournables sur la scène politique nationale. IBK aurait donc fait preuve de Realpolitik en adoptant la posture de la non-violence. Et il lui était d’autant plus facile d’imposer sa loi qu’il constitue le principal bailleur de fonds du Front commun. Mais la médaille à son revers. Les membres du Front ont signé une plateforme dans laquelle ils s’engagent à agir de manière collégiale et dans le respect de tous les partis membres. Il n’en fallait pas plus pour les autres camarades de déplorer ce que certains parmi eux qualifient de Diktat  du RPM et de son président à l’issue de la conférence de presse de «clarification».

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Occasion pour les anciens camarades issus de l’Adéma aujourd’hui tous membres du nouveau front, de se remémorer le caractère quelque peu rigoureux, voire, césarien de Ibrim. Toute chose qui lui aurait valu des inimitiés et de farouches oppositions au sein de la Ruche. Certains militants et responsables du FDR ne pensent pas moins ce que les détracteurs de IBK ont pris pour argument ou prétexte pour le combattre dans la Ruche, sauf qu’ici, le RPM est l’enfant de IBK tout comme d’ailleurs le FDR.  C’est seulement à l’issue des législatives et au regard du poids politique réel de tous les membres que la donne pourrait changer. En tout état de cause, s’il y a une personne qui s’accomode mal du temperament de Ibrim, c’est bien Soumeylou Boubèye Maïga.

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B.S. Diarra

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