Le Collectif des universitaires maliens, de l’intérieur et de la diaspora, a adressé une lettre de pétition à chacun des huit candidats à l’élection présidentielle 2007. Douze propositions pour promouvoir l’enseignement supérieur dans notre pays qui se trouve malmené depuis quelques années.
‘’Le problème de l’enseignement supérieur est devenu un problème d’ordre public’’. Cette déclaration a été faite, il y a Le Collectif des universitaires maliens, de l’intérieur et de la diaspora, a adressé une lettre de pétition à chacun des huit candidats à l’élection présidentielle 2007. Douze propositions pour promouvoir l’enseignement supérieur dans notre pays qui se trouve malmené depuis quelques années.
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quelques mois, par le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga en personne, lors de sa rencontre avec le Syndicat national de l’enseignement supérieur. Tout en soulignant que nous avons les moyens de sortir l’université de la situation actuelle, le chef du gouvernement avait suggéré la mise en place d’un Plan d’action triennal pour le redressement de l’université. Mais en attendant ce plan, c’est le Collectif des universitaires maliens de l’intérieur et de la diaspora qui est sorti de sa réserve en adressant une pétition à chacun des huit candidats à l’élection présidentielle du 29 avril prochain.
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Pour le Collectif, l’enseignement supérieur dans notre pays est confronté à trois problèmes majeurs. Premièrement, le nombre insuffisant d’enseignants dont un grand nombre de vacataires ou contractuels sans plans de carrière précis. Deuxièmement, le manque de locaux d’accueil. Troisièmement, le manque et l’inadéquation du matériel pédagogique.
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Sur ce dernier point, il souligne le manque de moyens élémentaires comme l’absence de bibliothèques universitaires de référence, de publications scientifiques locales et d’accès aux publications scientifiques internationales. Ainsi, le Collectif a fait 12 propositions concrètes en faveur de l’enseignement supérieur.
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‘’Une planification stratégique de l’enseignement supérieur’’
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Parmi les 12 propositions, le Collectif des universitaires maliens de l’intérieur et de la diaspora suggère d’entreprendre, dans un délai d’un an, une planification stratégique de l’enseignement supérieur au Mali, et l’établissement d’un nouveau programme d’investissement sectoriel. Ce programme aura pour but de mettre en œuvre le plan résultant de cette planification. Aussi, il ressort du document adressé aux huit candidats que ce plan doit tenir compte des prévisions de flux estudiantins venant de l’enseignement secondaire.
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‘’Développer des cours de formation d’enseignants d’université’’
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Un autre point de proposition, c’est le volet développement des cours de formation d’enseignants d’université. Ce plan aura sans nul doute l’avantage de mettre un accent particulier sur la formation des enseignants au niveau supérieur.
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La création d’une Académie malienne des sciences, la mise en place d’une structure d’augmentation de salaire, l’installation de réseaux WIFI sur les campus scolaires et universitaires, l’établissement des centres d’excellence dans l’avenir, la mise en place d’un dispositif performant de lutte contre la corruption et la fraude à tous les niveaux du système éducatif malien, l’amélioration de la qualité et la quantité de l’enseignement en anglais, une politique éducative pour promouvoir les langues nationales… sont les autres grandes lignes de la lettre du Collectif.
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Cette initiative des universitaires maliens de l’intérieur et de la diaspora enlève une épine du pied de nos gouvernants qui semblent être en panne d’idées concrètes pour sauver notre enseignement supérieur. Quel sort sera réservé à cette lettre ?
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Pour mieux les contraindre, les universitaires doivent exiger que les candidats s’engagent de façon explicite pour que les propositions ne se transforment pas en promesse électorale. De ce fait, le Collectif aura l’opportunité de les interpeller s’ils ne respectent pas leurs engagements.
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Chiaka Doumbia.
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