Election Présidentielle 2007 : Une mafia à l’assaut du scrutin de dimanche

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            Au FDR il n’y a véritablement aucune tête victime de la répression sauvage qui s’est abattue sur l’opposition malienne en 1997. Par contre, dans ce bal conceptuel de la violence en prévision d’une défaite cuisante, il n’y a que les cerveaux et leurs acolytes de la mascarade électorale de 1997.  Hier princes du jour, aujourd’hui à la recherche d’un prestige et d’une suprématie en  déperdition, Ibrahim Boubakar KEITA, Soulmeylou Boubèye MAIGA, Tiéblé DRAME et convives sont aux abois. Récit d’un montage grotesque contre Kafougouna KONE et d’une volonté ardente de remettre à tout prix le scrutin de dimanche en cause.

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Hier les injures

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            Oui, au départ, c’était les injures, le mensonge et la médisance. A travers ATT- Cratie, nous avons tous eu l’occasion de découvrir la face hideuse du complot contre le peuple malien. Tapis dans l’ombre, animés de la rancœur pour détruire l’homme qui fait la fierté de tout un peuple depuis la nuit du 25 au 26 mars 1991, des hommes mélancoliques ont entrepris une déstabilisation dont ils sont seuls à en savoir le secret. Le Président, sa famille et ses proches sont la cible de toutes sortes d’invectives. Alors même que ATT était en formation loin du Mali, les détracteurs signent qu’il transmettait les confidences de Modibo à Moussa, ici à Bamako. A vraie dire, quand on enfermait Modibo à Bamako, ATT était absent du Mali. Ce n’est que deux jours après la mort de Modibo que ATT fut de retour au Mali. Celui qui a sauvé de nombreux combattants aux arrêts sous Moussa, celui qui a arrêté le bain de sang de janvier- mars 1991, celui qui a volé au secours des peuples en guerre à travers l’Afrique, celui qui a refusé la guerre au Nord est tout simplement un patriote doublé d’humanisme. Le peuple malien, dimanche prochain, se prononcera massivement en faveur de sa victoire, et ses adversaires en sont plus que convaincus depuis fort longtemps. Ce qui explique l’activisme en cours.

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Aujourd’hui la provocation

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            La campagne présidentielle en cours a permis de révéler davantage les limites du Front pour la Démocratie et la République, pardon, le Front Du Refus. L’un après l’autre, excepté Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, les candidats du FDR ont fondé leur campagne sur le dénigrement, la violence verbale, l’incitation à la haine. Depuis des mois, la tendance est connue. Le FDR a un seul dessein : préparer les populations au rejet du scrutin électoral. Contestataires invétérés de toutes les actions du Président sortant et de toutes les institutions jusqu’aux médias publiques, les candidats du FDR en sont à leurs dernières trouvailles : « Nuages sur le processus électoral ». Cet essai est exposé non pas par les candidats qui ont peur d’être rattrapés par l’histoire, mais par un certain Toumani Djimé Diallo et son collègue Abdoul Traoré dit Diop. Ainsi, demain les candidats du FDR pourront dire qu’ils ne sont coupables de rien, n’ayant pas personnellement prononcé les discours incriminés. C’est tout comme le pamphlet Att-cratie a été produit.

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            Ainsi, alors que tous les partis politiques sont impliqués dans le processus électoral – on ne saurait faire autrement – eux ils soutiennent le contraire.

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            Alors que l’ORTM et le Comité d’Egal Accès aux Médias d’Etat ont tenu en halène tout le Mali dans la présentation des candidats et de leurs programmes, les émissaires du FDR parlent de monopolisation des medias d’Etat. En fait, ils veulent faire l’amalgame entre les obligations de l’ORTM vis-à-vis du fonctionnement régulier de l’Etat d’une part, et son rôle de transmission des messages des candidats en exécution du programme établi par le Comité d’Egal Accès aux Médias d’Etat. Ce n’est pas parce que le Président de la République est candidat à sa propre succession que cette institution doit mourir et piétiner le droit des citoyens à l’information. C’est tout simplement ridicule de la part de responsables qui ont dirigé ce pays. Et nous les avons vus à l’œuvre.

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            Pis, le FDR, à travers ses émissaires, étale le mépris le plus indignant à l’endroit de l’Administration (Gouverneurs, sous-préfets…), des militaires comme si d’ailleurs ces derniers n’étaient pas des citoyens en droit de voter. Cette administration et ces militaires qui sont de toutes les familles : pères, mères, frères ou sœurs des responsables et militants repartis entre l’ensemble des partis politiques. Il ne restait plus que ça.

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            Le FDR s’en prend à tout, même au fichier électoral en oubliant qu’il a été établi par Alpha et Ibk en 1997 et non par Att. Même le bulletin unique, que l’ensemble de la classe politique a souhaité avant de saluer son avènement, n’est pas du goût du FDR. Ah, ce véritable front du refus.

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            Bref, si ce n’est pas le FDR qui pilote les élections, tout est mauvais. Les mauvais perdants voient partout des doublons d’électeurs et les mettent au profit de Att, comme s’il était inscrit sur le front des citoyens leur consigne de vote. Et de là à dire que des bulletins de vote ont été retrouvés dans les mains de certains membres du Mouvement citoyen, à Kadiolo et Niéna, villes natales respectivement des ministres Kafougouna Koné de l’Administration Territoriale et Djibril Tangara de la Solidarité, Président du Mouvement citoyen, le pas a été vite franchi. Or tout le monde sait que si cette fronde vise à accuser Kafougouna et Djibril, c’est plutôt l’Administration Territoriale qui distribue ces bulletins. Et Kafougouna n’a pas attendu pour se prononcer sur cette délation. Il a ouvert une enquête judiciaire en précisant dans une de ses interventions qu’il n’est pas de cette culture. En effet, de sources généralement bien informées, c’est sur un maire RPM, et seulement lui, qu’on a retrouvé un bulletin de vote. Sûrement il répondra de son forfait.

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Les gladiateurs dans leur propre piège

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            Ils nous ont assez divertis, la haine dans le cœur et la médisance dans la bouche, jusqu’à ce qu’ils tombent sur l’os qui fend leur bouche. Entre Kafougouna Koné et ceux qui veulent le salir, tout le Mali sait qui est qui, qui ose faire quoi. Aujourd’hui, des contrées entières ont étalé leur hostilité à accueillir Ibk et les siens. De ce qu’il a vu de ses propres yeux, Ibk doit savoir que la partie est perdue pour lui. Pis, Ibk est en passe de perdre définitivement sa côte de popularité au Mali. Sera-t-il jamais Président du Mali ? N’a-t-il pas déjà perdu la tête de l’Assemblée Nationale même si par extraordinaire il était élu député ? Aura-t-il le courage de se présenter aux législatives ? Que dire des autres membres du FDR dont on savait qu’ils sont perdants depuis longtemps dans leur circonscription électorale ? A moins que beaucoup changent de circonscription.

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            On ne saurait forcer le destin. En démocratie, seul le peuple détient la vérité. Il s’exprimera purement et durement contre ceux qui n’ont que mépris pour lui et ses intérêts. A coups de mensonges et de montages, ceux qui ont voulu pourrir l’atmosphère des élections en auront pour leurs comptes. Ainsi s’enlise le FDR dans ses turpitudes, à vouloir mettre en cause en général les élections et en particulier l’honnête et le patriote Kafougouna Koné dans un montage crapuleux de fraude électorale avant la lettre. Malheureusement pour ces tripatouilleurs, qui promettent un nuage sur les élections, ils sont les seuls à voir du noir là où tous les autres candidats voient clair. N’est-ce pas le FDR qui est plutôt en cause aujourd’hui, avec ses membres dont les uns doutent de la sincérité des autres ?

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Mamadou DABO

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