Les résultats du scrutin du 29 Avril ont fait couler beaucoup d’encre et de salive. Aussi bien du coté du Président sortant et son ADP que du FDR, ses ténors et même ses militants. Si au crédit de la classe politique on peut mettre un déroulement apaisé des opérations du dimanche dernier on ne peut affirmer, pour le moment, avec certains observateurs que le scrutin du Dimanche a été transparent et crédible.
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Parce qu’une élection ne se juge pas seulement sur le déroulement physique de l’opération de vote ou de l’organisation physique. Loin s’en faut. Le dépouillement et la période post électorale sont aussi importants, sinon plus, tant ils peuvent être contestés ou acceptés et le plus légalement du monde. Sans même tenir compte du taux de participation à l’aune duquel on juge le degré de légitimité. En tous les cas, il est suspect et bien dommage que 72 heures après le scrutin du dimanche, les Maliens ne disposent pas des résultats provisoires officiels.
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Le moins qu’on puisse dire, c’est que le camp du gagnant provisoire, à l’instar du ministère en charge des élections, n’arrange pas son poulain de président sortant. ATT est en très mauvaise posture malgré son « plébiscite provisoire » sur 29 cercles qui risque d’embraser le pays, tant il parait invraisemblable pour ne pas dire suspect quand on se réfère aux balbutiements et à la manière dont le MATCL (organisateur en chef des joutes électorales) zézaye les résultats en sa possession. Au point de se demander si le Général président n’est pas entrain d’être piégé par les siens qui peuvent être prêts à le lâcher en cas de grabuge (GMT est passé par là). Ceci d’autant plus que le FDR n’est pas prêt à accepter la tendance qui se dessine.
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En attendant, le juge suprême (la Cour constitutionnelle), les jours qui suivent méritent d’être gérés avec beaucoup de perspicacité et moins de muscles par le gofernement et le camp présidentiel. Car, c’est le prétendu gagnant qui doit avoir de la hauteur du moins, s’il est sûr de ses faits et droits. Sinon …
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