Bamako se prépare à accueillir ses hôtes de marque. Troncs d’arbres peints en blanc, voirie fait peau neuve par endroit, lampadaires cassés remplacés.
La capitale malienne s’apprête à accueillir plusieurs hôtes de marque. Le président ATT sorti victorieux de l’élection présidentielle d’avril dernier prête serment le 8 juin prochain. La ville se fait belle à quelques jours de l’événement tant attendu. Des ouvriers s’épongent le front en cette période caniculaire, occupés qu’ils sont à peindre en blanc les arbres qui bordent l’avenue conduisant à l’aéroport Bamako-Sénou et les mâts de drapeaux rafraîchis au moyen d’une nouvelle couche de peinture à l’aluminium éclatant La voirie fait peau neuve par endroit : les nids de poule constatés sur certaines artères sont bouchés, les dalles cassées sont remplacées, la société Energie du Mali (EDM) met les bouchées doubles pour achever les travaux sur son réseau, qui ont nécessité le creusage de trous, responsables souvent d’inconfort dans la circulation routière.
Les autorités sont décidées à donner de très bonnes impressions aux visiteurs. Une capitale qui se modernise, qui ambitionne d’être une des plus coquette d’Afrique et qui a surclassé Dakar actuellement en chantier. La fière allure de la capitale malienne renvoie aux qualités de bâtisseurs du président Amadou Toumani Touré et de son prédécesseur Alpha Oumar Konaré. Ce dernier au terme de deux mandats de cinq ans a passé le flambeau à ATT qui rempile, consacrant ainsi la première alternance démocratique au Mali.
Adossé à un bilan prodigieux, en dépit d’une conjoncture internationale défavorable marquée par la flambée du baril de pétrole et la chute des cours du coton, il s’est fait élire sans coup férir dès le premier tour de l’élection présidentielle avec 71,89%.
L’opposition regroupée au sein du Front pour la démocratie et la République (FDR)qui avait ans un premier temps contesté les résultats au motif que le scrutin a été entaché de fraude de nature à compromettre sa sincérité et sa régularité, a finalement reconnu la victoire du président ATT aux lendemains de leur proclamation par la Cour constitutionnelle.
Georges François Traoré
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