Pour un lancement de campagne, l’équipe ATT a fait mouche, le dimanche 8 avril 2007 au Centre International de Conférence de Bamako qui a refusé du monde pour la circonstance. C’est un Att très inspiré et plein de verve qui a tenu le public en haleine pendant plusieurs heures d’horloge. En effet, ceux qui disaient que l’actuel Président de la République ne compte que sur son bilan pour succéder à lui-même devront vite déchanter et revoir leur copie pour trouver des arguments en béton armé, s’ils veulent rester à hauteur du débat car ATT vient de placer la barre très haut. Effectivement, c’est un chapelet d’idées innovantes pour le décollage économique du Mali qu’ATT a présenté dans le cadre de son Programme de Développement Economique et Social. Un projet qui assure la continuité des grands chantiers de construction d’un Mali prospère et performant.rn
Difficile de voir au Mali un plateau aussi représentatif que celui trouvé au lancement de la campagne d’ATT. Tous les secteurs de la vie économique et sociale y étaient représentés, sans compter la grande artillerie ADP qui a eu droit, d’emblée, aux remerciements et à la gratitude du candidat ATT. Ils étaient tous présents les dirigeants de la quarantaine de partis politiques soutenant ATT pour sa réélection au poste de président de la République du Mali.
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Naturellement, Soumaïla Cissé ne pouvait passer inaperçu et ATT a saisi la balle à la volée pour laisser rejaillir son émotion en ces termes : « Lors de la dernière élection, Soumaïla et moi étions les deux finalistes et aujourd’hui, grâce au dialogue et au consensus nous sommes ensemble, joignant nos ambitions pour l’intérêt du Mali ». En effet, le consensus que d’aucuns ont voulu diaboliser a permis une gestion fondée sur des valeurs traditionnelles comme le dialogue et la discussion pour aboutir à un résultat favorable au Mali.
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Dans le documentaire diffusé à cet effet en introduction, Me Mountaga Tall précise que le consensus n’a pas été signe de morosité et n’a pas empêché à l’Assemblée nationale de jouer son rôle. Pour cela, il donne des repères : dès le début de la législature, ATT a fait parvenir aux députés une lettre les exhortant à faire leur travail sans entrave. Lettre reçue 5/5. Ce qui est vérifié car selon Me Tall, « jamais un gouvernement n’a été autant interpellé au Mali et jamais il n’y a eu autant de questions orales adressées à des membres du Gouvernement ». Me Tall témoigne en outre que jamais il n’y a eu de débat de connivence, car un ministre en venant à l’Assemblée n’a jamais pu compter sur une majorité pour sa défense. Et jamais il n’y a eu de débat pour défier l’opposition. Propos appuyés par le ministre Hamed Diane Séméga, intervenant dans le film au nom du Mouvement Citoyen. Auparavant, Choguel Maïga les avait devancés dans ces témoignages combien élogieux sur le consensus.
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Les positions de l’ADP sont très claires : En 2002, les populations ont voté massivement ATT dont le slogan était : «Retrouvons ce qui nous unit », c’est-à-dire le Mali. Les populations ont ainsi adressé un message aux partis politiques pour les inciter à mettre fin aux clivages et querelles de clochers qui tournent parfois à une bagarre de chiffonniers, pour se consacrer à l’essentiel : construire ensemble le Mali. C’est dans ce cadre que des partis et pas des moindres avaient accepté de partager la vision du consensus prônée par ATT. Ce qui a abouti aux résultats macroéconomiques enregistrés aujourd’hui : tous les indicateurs sont au vert.
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Alors, pourquoi changer de vision et de pratique ? Surtout que ceux qui dénoncent cette façon de gouverner ont participé et participent encore aux résultats satisfaisants engrangés ? ATT se met au-dessus de la politique politicienne, précisant au passage que « la politique c’est simple. Elle n’est rien d’autre que régler les problèmes ».
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Selon le Général, « le temps est venu pour le Mali de forcer son destin et d’entamer son décollage économique et social à travers la vison d’un Mali moderne ». Ce qui explique le Programme de Développement Economique et Social – PDES – mis en chantier et expliqué de façon pertinente au public. Une fois de plus, ATT a prouvé qu’il connaît son peuple, ses préoccupations et ses aspirations pour engager les actions idoines, en mesure d’impulser le décollage économique et social du Mali qui est d’ailleurs tout proche, au vu des réalisations des cinq dernières années présentées la semaine dernière par le Gouvernement de Pinochet. Comme ATT le dit lui-même : « Je connais beaucoup mieux le Mali maintenant ».
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Les ambitions affichées par ATT sont donc très claires : il ne s’agit aucunement de briguer le suffrage du peuple sur la base de son bilan, bien que cela aurait eu une légitimité. Le candidat à sa propre succession s’inscrit dans une dynamique prospective : « Si le peuple malien nous renouvelle sa confiance, nous serons l’artisan du décollage économique et social ».
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En effet, le Programme de Développement Economique et Social qu’il propose aux Maliens coïncide avec le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté et par conséquent concerne tous les domaines de la vie socio-économique. C’est pour construire, comme le précise ATT : « Une économie forte, diversifiée et ouverte » dans laquelle un accent particulier est mis sur le développement de chaque région en tenant compte de sa spécificité, disons de sa réalité.
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Cependant, pour atteindre les objectifs, il faudra un changement de mentalité, une modernisation de la société, un assainissement de la justice, le renforcement de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, entre autres réaménagements et redressements nécessaires. C’est dans ce cadre qu’il déclare que ce programme « marque une rupture ».
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Le franc parler qu’on lui connaît a amené ATT à reconnaître que tout n’est pas rose et qu’il convient de parfaire les choses ensemble : « Ce n’est pas avec un coup de baguette magique que nous allons construire le Mali, nous devons nous y mettre tous ensemble ». Une honnêteté intellectuelle qui n’est pas la chose du monde la mieux partagée.
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Au sujet de ce programme, ATT a été très catégorique : « Ce programme ne représente pas des promesses de campagne à oublier une fois les élections passées. Les propositions ont été bien étudiées et l’exécution planifiée avec des échéances précises. En plus, les ressources sont disponibles pour les réaliser ». Cependant, il tient à relever que ce n’est pas à confondre avec un programme complet de gouvernement qui ne pourra se faire qu’avec l’apport de tous ceux qui adhèrent à ces idéaux dans le cadre du consensus.
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La manifestation d’hier a aussi prouvé qu’ATT joint l’acte à la parole : il est allé plaider la cause de l’Afrique lors du Sommet Mondial sur la société de l’information et il a procédé à une bonne démonstration de l’importance de la maîtrise de l’outil informatique par une projection de son programme sur écran géant, avec des commentaires empreints d’éloquence et de sérénité. Est-ce parce que « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et que les mots pour le dire arrivent aisément » comme dirait l’autre ?
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Soulignons que les femmes ont fait don à Att de la somme de 10 millions de nos francs au titre de la caution et ses amis les enfants y ont joint leur contribution.
rnAhmed DIARRA
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