Le Président Amadou Toumani Touré tiendra les commandes du bateau Mali jusqu’en 2012. Nombreux sont les chantiers qui attendent le Président élu. De la lutte contre la corruption à la sécurité alimentaire en passant une meilleure organisation de l’action publique, l’insertion des femmes et des jeunes dans les circuits…que de challenges pour ATT. rn
Comme il l’a signifié lui-même dans son discours d’investiture, le « temps est venu pour le Mali de forcer son destin et d’entamer son décollage économique et social ». Pour réaliser cette grande ambition et en continuité de « Demain le Mali », le Président Touré n’a pas d’autre choix que de s’engager à mettre en ouvre son Projet pour le Développement Economique et Social (PDES), son Projet de société. Le PDES, s’il est mis en œuvre, doit contribuer à distribuer équitablement les fruits de la croissance, puis à investir dans l’avenir et à moderniser la société.
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Faut-il croire en ATT quand il affirme que ce PDES, « tout en cherchant à consolider les acquis du premier mandat, marquera aussi des ruptures et des avancées, car insufflant un nouvel état d’esprit et un élan nouveau, avec des hommes et des femmes entièrement dévoués à la cause nationale ».
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Compte-t-il concentrés les efforts sur six axes prioritaires d’intervention à savoir : mieux organiser, l’action publique, pour soutenir efficacement les autres composantes du programme ; améliorer, la production primaire et assurer la sécurité alimentaire, mettre en place, un environnement propice à l’émergence et au développement du Secteur privé, insérer, les femmes et les jeunes dans les circuits productifs ; développer, les secteurs sociaux ; procéder, aux indispensables réformes de société.
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En un mot pour ATT, « l’Ambition du PDES, est de faire de l’Etat malien un modèle de bonne gouvernance, un Etat fort, une administration efficace, une justice assainie et des collectivités locales renforcées ». Ce renouveau de l’action publique tout en poursuivant les actions d’ensemble déjà initiées doit se matérialiser par l’introduction d’un nouvel état d’esprit, un choix toujours plus rigoureux des hommes et des femmes.« J’attends des cadres, appelés aux responsabilités, qu’ils servent le Mali avec compétence, probité morale, et un sens élevé de l’Etat. Chaque malienne, chaque malien, doit aussi se convaincre que : la crédibilité et l’autorité de l’Etat ne sont autre, que la somme de notre civisme et de notre patriotisme individuel.
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Oui, si nous voulons amplifier le processus du développement amorcé depuis 2002, il nous faut accélérer le rythme du changement ; changement de mentalité, changement de comportement à tous les niveaux », dit ATT.Pour un changement notable au Mali, il faut des cadres compétents, intègres, dignes. Cela, le Président l’a compris. Et doit changer sa manière souvent laxiste de nommer des gens à des postes de responsabilité. S’il veut écrire une nouvelle page de l’histoire politique de notre pays, ATT doit changer de fusil d’épaule, en opérant une véritable révolution.
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L’emploi des jeunes doit demeurer un défi important de son dernier mandat. Les efforts, déjà en cours doivent être poursuivis, créant ainsi plus d’opportunités en faveur des jeunes. « Il s’agira notamment, de renforcer les moyens de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes, en vue de former les jeunes à de nouveaux métiers et de soutenir les jeunes promoteurs privés. Un accent particulier sera mis sur la promotion de l’emploi rural ».Le Président ATT doit accorder une attention toute particulière à l’éducation, à la formation et à la recherche pour mettre les élèves, les étudiants, les enseignants et les chercheurs dans de meilleures conditions de travail, pour plus d’efficacité et de performance.
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Igré Tolo
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(Le Public du 12 juin 2007)
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